Le numéro un mondial n'est pas rancunier à l'approche de ce tournoi par équipes mixtes, près de deux ans après s'être vu refuser l'entrée dans le pays en raison de sa position sur les vaccins contre le virus Covid-19. "J'ai toujours eu l'impression que (l'Australie) était mon lieu de prédilection où je me sentais bien, à l'exception de la situation d'il y a deux ans, qui n'a pas été très agréable", a-t-il déclaré.

"Mais à part cela, je me suis toujours amusé, j'ai joué le meilleur tennis, et mes sentiments à l'approche de l'Australie cette année sont donc très positifs."

Le joueur de 36 ans a déclaré qu'il avait hâte d'affronter Zhang, 58ᵉ au classement, dans le match de groupe de ce dimanche à Perth. "Je n'ai jamais été confronté à Zhang", a-t-il déclaré.

"Je pense qu'il est probablement le joueur chinois le plus titré de tous les temps. C'est une bonne chose, car nous voulons voir le tennis masculin en Chine se développer. C'est une équipe forte, très forte."

Djokovic vise un 11e titre record à l'Open d'Australie le mois prochain, mais il se concentre pour l'instant sur Zhang, s'engageant à se donner "toujours à 100 %".

Mais le vainqueur de 24 tournois du Grand Chelem a prévenu : "J'espère pouvoir commencer la nouvelle saison par une victoire".

Les Serbes, entraînés par Viktor Troicki, ancien joueur et ami de Djokovic, sont dans la ville depuis plusieurs jours pour s'acclimater. "L'Australie n'est pas vraiment proche pour nous, Européens, donc nous avons besoin d'un peu de temps pour nous habituer au décalage horaire", a déclaré Djokovic.

"Les conditions sont évidemment différentes ici que dans les autres endroits où je me suis entraîné ou où j'ai joué un match d'exhibition récemment. La Chine a fait un sans-faute aujourd'hui", a-t-il ajouté. 

"Il y a une grande communauté chinoise ici et aussi une communauté serbe, alors j'espère que nous pourrons sentir l'énergie dans les gradins et le soutien pour les deux nations."