Daniil Medvedev, Taylor Fritz, Jessica Pegula... quelques figures du circuit ont repris la compétition dès le 21 juillet au tournoi de Washington.
Mais la lauréate de Wimbledon Iga Swiatek (3ᵉ mondiale) et celle de Roland-Garros Coco Gauff (2ᵉ) ont préféré attendre le WTA 1000 de Montréal, qui démarre dimanche et s'achèvera le 7 août, pour lancer leur saison sur dur.
En l'absence de la N°1 mondiale Aryna Sabalenka, qui a déclaré forfait pour reprendre des forces après une première partie de saison où elle a souvent joué les premiers rôles, sa dauphine américaine et sa rivale polonaise font figure de favorites. Elles tenteront de détrôner Pegula (4ᵉ), double tenante du titre au Canada, mais éliminée d'entrée à Wimbledon et Washington. Les messieurs ont pour leur part rendez-vous dès dimanche au Masters 1000 de Toronto.
Avec les forfaits du N°1 mondial Jannik Sinner, du quintuple lauréat en Grand Chelem Carlos Alcaraz (2ᵉ) et du vainqueur de 24 titres majeurs Novak Djokovic (6ᵉ), l'épreuve canadienne a perdu ses trois principales têtes d'affiche et pourrait couronner un outsider, comme l'Australien Alexei Popyrin en 2024 ou l'Espagnol Pablo Carreno Busta en 2022. Sinner, Alcaraz et Djokovic ont tous invoqué leur besoin de repos pour justifier leur absence au Canada.
Le format du tournoi est passé en 2025 de sept à douze jours, emboîtant le pas aux Masters 1000 de Madrid, Rome et Shanghai qui avaient franchi le pas dès 2023.
Venus Williams invitée à Cincinnati
L'allongement du tournoi, comme celui du Masters 1000 de Cincinnati (7-18 août) qui lui succédera immédiatement, prolonge une tendance à l’œuvre depuis plusieurs années sur les circuits ATP et WTA, et parfois dénoncée par les joueurs.
À Roland-Garros fin mai, l'Australien Alex De Minaur (13ᵉ) s'était estimé en "burn out" après son élimination au deuxième tour, plaidant pour "raccourcir le calendrier". En 2023, c'est la finaliste de la dernière édition de Wimbledon Amanda Anisimova (7ᵉ) qui s'était éloignée plusieurs mois du circuit, mentalement épuisée par un sport qui lui était progressivement devenu "insupportable".
Sabalenka, Sinner, Djokovic et Alcaraz devraient en revanche être bel et bien de retour à Cincinnati, dernier tournoi d'ampleur avant le coup d'envoi de l'US Open (24 août-7 septembre) où les deux N°1 mondiaux tenteront de défendre leur titre.
Tout juste revenue sur le circuit à Washington, à 45 ans passés, Venus Williams sera aussi de la partie grâce à une invitation des organisateurs. Elle tentera de confirmer la bonne impression laissée par sa victoire en simple au premier tour contre sa compatriote Peyton Stearns (35ᵉ) dans la capitale fédérale.
"Je sais que je peux mieux jouer et que je vais mieux jouer", a déclaré jeudi la septuple lauréate en Grand Chelem après sa défaite en huitièmes de finale.
"J'ai pu jouer beaucoup de matches ici (...) je ne pourrais pas être plus heureuse de ma première semaine", s'est félicitée l'Américaine plus de trente ans après ses débuts sur le circuit WTA en 1994. "La bonne nouvelle, c'est que j'ai toujours le contrôle des points !"
Champions en titre à New York, Aryna Sabalenka et Jannik Sinner le sont également à Cincinnati. La première a déjà triomphé en WTA 1000 cette saison, sur les courts en dur de Miami en mars et sur la terre battue de Madrid début mai.
Sinner a lui manqué quatre des cinq premiers Masters 1000 de 2025 en raison d'une suspension de trois mois négociée avec l'Agence mondiale antidopage (AMA) après des contrôles positifs à un anabolisant en mars 2024, dont l'origine a été reconnue comme accidentelle par les autorités antidopage.
Tout juste de retour sur le circuit début mai, l'Italien de 23 ans s'était hissé jusqu'à la finale du Masters 1000 de Rome, où il avait été dominé par son grand rival Carlos Alcaraz.
