"On savait qu'il était capable de bien jouer au tennis, mais évidemment ce qui vient de se passer est très inattendu", a affirmé Balleret en conférence de presse après la victoire 4-6, 6-3, 6-3 de Vacherot contre son cousin français Arthur Rinderknech (54e).
"On n'aurait jamais cru qu'il pouvait gagner le tournoi, on a pris chaque match après l'autre", a-t-il poursuivi après que son demi-frère est devenu le joueur le plus mal classé de l'histoire à gagner un Masters 1000.
"Il y a quelques jours, quand il a battu Tomas Machac, on s'attendait à ce qu'il joue Jannik Sinner", le n°2 mondial finalement contraint à l'abandon au troisième tour.
Avant l'abandon de l'Italien, Balleret se disait que c'était déjà "une belle histoire de jouer Sinner. Il (Vacherot) se fera peut-être démolir, mais ce sera déjà un super tournoi. Et puis les matches se sont enchaînés et il a affronté Novak Djokovic".
"C'est déjà incroyable qu'il puisse affronter Djokovic (38 ans) une fois dans sa vie, et il finit par le battre! Djokovic n'était pas à 100%" physiquement, "mais il le bat quand même" pour s'offrir une finale contre son cousin dans un des tournois les plus prestigieux du circuit masculin après ceux du Grand Chelem. "On dirait un film, un conte de fées. C'est comme ça qu'on se sent en ce moment: dans un conte de fées", a insisté Balleret.
"A 4-3 dans le deuxième set", moment choisi par Vacherot pour prendre le service de son adversaire pour la première fois du match, "la magie de Val a commencé à opérer", selon son entraîneur.
"Sa fin de deuxième set et son troisième set ont été exceptionnels. Je l'avais déjà vu jouer avec cet état d'esprit, où il devient une bête physiquement. Mais réussir à le faire sur le Central de Shanghai, contre son cousin et en finale, c'est encore autre chose", a conclu Balleret.