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Avec Valentin Vacherot, "on a déjà gagné", savoure Arthur Rinderknech

Arthur Rinderknech ce samedi.
Arthur Rinderknech ce samedi.HECTOR RETAMAL / AFP

Qualifié à Shanghai pour la première finale de Masters 1000 de sa carrière à 30 ans, où il affrontera ce dimanche son cousin Valentin Vacherot, le Français Arthur Rinderknech juge que les deux joueurs ont "déjà tout gagné" en s'offrant ces retrouvailles familiales au sommet.

Avec cette finale entre cousins, vous nous offrez un scénario proche de la science-fiction. Si vous deviez donner un titre à votre histoire, ce serait quoi ?

"Même dans nos rêves les plus fous, on n'aurait jamais songé à ça. C'est un rêve qui n'existe même pas, au départ, je ne sais pas comment il s'est réalisé. J'imagine qu'on doit avoir fait de bonnes choses aux gens autour de nous pour mériter de vivre quelque chose de ce type. C'est incroyable."

Contre Daniil Medvedev, vous avez dû vous battre pour conserver votre break d'avance en début de deuxième set. Comment y êtes-vous parvenu ?

"Déjà, j'ai perdu le premier set. Les conditions sont beaucoup plus lentes quand on joue en soirée. La balle n'avance pas, je n'arrivais pas à déborder Medvedev. Il défendait très bien (...) et je commençais à fatiguer à cause de l'humidité. Donc, je me suis dit 'allez, je vais me battre', essayer au moins de le fatiguer pour la finale contre Val dimanche. Même si je devais perdre, je voulais essayer d'aider Val et faire en sorte que Medvedev soit physiquement un peu plus entamé que lui. Et puis je l'ai breaké, je ne sais pas trop comment. On a basculé dans un troisième set, on ne sait jamais ce qu'il peut se passer dans ces cas-là. Et j'ai trouvé une manière de gagner."

Quels souvenirs gardez-vous de votre seul match officiel contre votre adversaire en finale, que vous aviez battu en quarts de finale d'un tournoi ITF en 2018 ?

"Ce match n'a pas d'importance. On s'est entraînés ensemble des milliers de fois : quand on avait 10 ans, 12 ans, 14 ans, puis à (l'université) Texas A&M... On a déjà partagé des heures et des heures de tennis. De toute façon, demain (dimanche), il y aura deux vainqueurs. Bien sûr, on jouera un match, mais on a déjà tout gagné aujourd'hui (samedi). On ne peut rien gagner de plus, on a tout gagné. Demain, il y aura deux vainqueurs et c'est tout ce qui compte."