"Je me suis bien amusé, juste trois nuits, trois jours, et je pense que c'était plus que suffisant. La chose la plus folle que j'ai faite a probablement été de rester dehors très tard. J'ai dansé un peu, mais rien de plus que ce que ferait une personne normale. Je vieillis, mon corps ne suit plus !", a déclaré avec le sourire l'Espagnol de 22 ans.
Alcaraz a conquis son deuxième titre à Roland-Garros dimanche dernier au terme d'une finale d'anthologie, venant à bout du N°1 mondial Jannik Sinner en cinq sets 4-6, 6-7 (4), 6-4, 7-6 (3), 7-6 (2) et 5h29, après avoir sauvé trois balles de match face à l'Italien.
L'Espagnol, 2ᵉ à l'ATP, s'est offert une semaine de repos bien mérité à Ibiza où il a l'habitude d'aller. "Après la saison sur terre battue, qui est très intense, je pense que c'était le moment idéal pour s'évader, a-t-il expliqué. Mes amis y vont chaque année, alors j'y vais aussi. Peu importe l'endroit. L'important, c'est de changer d'air."
"Après ces quelques semaines formidables, mais intenses, il est très important pour moi d'avoir le temps de me déconnecter et de m'amuser", a encore dit Alcaraz.
L'Espagnol a toutefois eu du mal à se remettre de ses émotions et notamment des trois balles de matches sauvées. "Je les regarde encore parfois et je n'arrive pas à croire que j'ai réussi à revenir, il est difficile de réaliser que j'étais dans cette position, que j'ai gagné Roland-Garros. Je regarde encore des vidéos et je suis parfois encore sous le choc (...) Beaucoup de gens m'ont dit que c'était la meilleure finale qu'ils avaient jamais vue."
Alcaraz, double tenant du titre à Wimbledon, commence sa préparation sur gazon au Queen's cette semaine, un tournoi qu'il a remporté en 2023. Lors de son entrée en lice, il sera opposé à son compatriote Alejandro Davidovich, 27ᵉ mondial.