"Ces deux semaines ont été positives, sans aucun doute", a estimé en conférence de presse le 20ᵉ joueur mondial, battu 7-6 (2), 6-2, 6-2 par l'Italien.
"Je suis impatient de passer à la suite de la saison. Il reste trois Grands Chelems, je veux faire plus de dégâts sur terre battue" qu'en 2024, a-t-il ajouté.
"Je veux juste devenir meilleur, être capable de monter sur le court et de me sentir comme un joueur complet, sans limite", a développé Shelton, qui disputait à 22 ans sa deuxième demi-finale en Grand Chelem. "Je gère bien les grands matches et les grands moments", s'est satisfait le gaucher.
"J'ai trouvé que je jouais bien du fond de court, mes volées étaient plutôt bonnes, j'ai bien retourné… J'ai breaké deux fois dans le premier set et je me suis mis en position de breaker tôt dans le deuxième et le troisième set", s'est encore félicité Shelton, avant de déplorer d'avoir "laissé filer ces occasions, qui ne se sont plus présentées."
"C'est le point sur lequel je dois progresser", a dit l'Américain, qui s'est fait débreaker deux fois dans la première manche et a manqué deux balles de set.
"Évidemment, quand tu affrontes le N°1 mondial, tes fenêtres d'opportunité sont toujours étroites. Parfois, tu manques ces fenêtres, ton adversaire élève son niveau de jeu, se met à rentrer davantage de premiers services et les occasions de breaker ne se présentent plus aussi souvent", a déclaré Shelton.
Le 20ᵉ mondial a en outre jugé avoir connu un de ses "pires jours au service" depuis le début du tournoi (62 % de réussite sur première balle contre 72 % en quart), alors que ses mises en jeu supersoniques sont d'ordinaire un de ses principaux atouts.
Mais le fait de "connaître un mauvais jour ou même une mauvaise semaine au service et de faire un super tournoi est un énorme point positif à mes yeux", a conclu Shelton.