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Défier Zverev sur la Rod Laver Arena, un match "cool à jouer" pour Pouille

Pouille à Roland-Garros l'année dernière.
Pouille à Roland-Garros l'année dernière.MATTHIEU MIRVILLE/DPPI via AFP
Six ans après sa demi-finale perdue contre Novak Djokovic à l'Open d'Australie, Lucas Pouille (104ᵉ) sera de retour dimanche à la Rod Laver Arena pour y défier le N°2 mondial Alexander Zverev, un match "cool à jouer" après une série de blessures, s'est-il réjoui ce samedi à Melbourne.

Question : Affronter le N°2 mondial pour votre retour sur la Rod Laver Arena, c'est une affiche de rêve ?

Réponse : "Si je dis que c'est une affiche de rêve, c'est que je suis débile, parce qu'on a envie forcément d'aller loin dans le tournoi (rires). Je vais tout faire pour, mais sur les derniers mois, c'est quand même le meilleur joueur au monde avec (le N°1 mondial Jannik) Sinner. Il joue à un niveau assez incroyable. Il va falloir sortir mon plus haut niveau pour essayer de passer au prochain tour. Par contre, c'est un match sympa sur la Rod Laver en Night Session (session de nuit). C'est cool à jouer."

Q : Que ressentez-vous à l'idée de rejouer dans cette enceinte mythique ?

R : "La dernière fois que je suis venu sur la Rod Laver, je n'ai pas mis beaucoup de jeux (défaite 6-0, 6-2, 6-2), mais c'était un bon souvenir malgré tout, une demie en Grand Chelem. C'est vrai que c'est un court particulier. Il est extrêmement grand, il y a beaucoup d'espace. La surface est très différente des courts extérieurs ou des courts d'entraînement où c'est très rapide. Les grands courts sont beaucoup plus lents. Il y aura peut-être un petit temps d'adaptation à accepter. Mais en tout cas, ce sont des conditions que je vais bien aimer. Il ne va pas faire très chaud. On va pouvoir s'engager. Ça va être sympa."

Q : Vous avez enchaîné les blessures ces dernières années. Comment vous sentez-vous physiquement ?

R : "Ça va. Après, comme je l'ai dit, j'ai repris il y a trois semaines l'entraînement. Forcément, il y a des tensions. Il n'y a rien qui remplace le tennis (les matches en compétition, NDLR). (...) J'aurais préféré jouer à l'ATP 250 d'Auckland, ça m'aurait permis de faire au moins un match pour préparer (l'Open d'Australie). On peut se préparer comme on veut, faire autant d'abdos qu'on veut, faire le travail d'épaule... le tennis est tellement particulier ! On se met dans des positions qui ne sont pas normales. Du coup, ça crée des tensions ailleurs. Mais je serai à 100 % demain (dimanche)."

Q : Quels objectifs vous fixez-vous pour 2025 ?

R : "Sur la fin de l'année 2024, les derniers tournois, je pense que mon niveau de jeu était très bon, proche d'un niveau top 30. Après, pour pouvoir atteindre ce classement-là, il faut faire une année complète. Par rapport aux autres, je pense que j'ai 30 %, voire plus, de tournois en moins. Ce serait bien de savoir le 1ᵉʳ janvier, de se dire ça va, je suis tranquille, je sais comment ça va se passer. Malheureusement, ce n'est jamais le cas. Donc, je vais donner le maximum avec l'objectif de me rapprocher des 50 (premiers au classement ATP)."