La transition entre les tournois sur dur et le Masters 1000 de Monte-Carlo, qui lance dimanche la saison sur terre battue, "est toujours un changement un peu compliqué", a estimé le 15ᵉ joueur mondial en conférence de presse.
"Sur les quatre semaines" d'Indian Wells puis Miami, "j'étais assez constant dans mon niveau de jeu et dans mon attitude. C'est ça qui m'a fait faire de bons tournois", a jugé le natif de l'Essonne, qui entrera en lice contre le Néerlandais Tallon Griekspoor (37ᵉ) dans la Principauté.
"Ce n'est pas souvent que je joue bien lors de deux tournois d'affilée. Et là (lors de la tournée américaine, NDLR), j'ai plutôt bien joué. Je me sentais bien physiquement, même si j'ai fait des longs matches", s'est satisfait Arthur Fils, pour qui "le plus important, c'est la constance".
Cette dernière qualité est une question "d'expérience et de niveau de jeu aussi", pour le Français de 20 ans. "L'année dernière, quand je jouais bien, je pouvais très bien jouer. Quand je ne jouais pas très bien, je pouvais vraiment très mal jouer aussi, perdre des matches" en commettant "beaucoup de fautes".
"Maintenant, le but, c'est d'essayer d'élever mon niveau moyen", a expliqué le N°1 tricolore.
"J'ai repris depuis cinq jours sur terre battue. Donc, c'est compliqué de se dire 'OK, je viens ici pour gagner'. Pour l'instant, j'essaie de me concentrer sur le premier tour. Je joue Tallon, ce n'est pas facile. Il joue bien en ce moment", se méfie Fils alors que le Néerlandais (37ᵉ), tombeur du N°2 mondial Alexander Zverev à Indian Wells, dispute ce dimanche la finale de l'ATP 250 de Marrakech.