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Alcaraz a vécu contre Fils "un des matches les plus difficiles" de sa saison

Carlos Alcaraz ce vendredi.
Carlos Alcaraz ce vendredi.VALERY HACHE/AFP

Vainqueur en trois sets d'Arthur Fils (15e) après avoir été mené d'un break dans la dernière manche, Carlos Alcaraz, qualifié vendredi pour les demi-finales du Masters 1000 de Monte-Carlo, a jugé que ce match avait été "un des plus difficiles" de sa saison.

Vous sortez d'un quart de finale très serré contre un joueur que vous affrontiez pour la première fois. Comment avez-vous fait basculer le match ?

"C'était très, très compliqué. Je n'ai jamais été à un point de la défaite, mais j'étais en mauvaise posture dans le deuxième set. Je ne pense pas avoir pratiqué mon meilleur tennis, mais j'ai quand même bien joué. A certains moments, il a commis quelques erreurs et j'ai essayé de tirer profit de ces points gratuits. J'ai essayé de rester présent en permanence, et je pense que j'y suis très bien arrivé. C'est un des matches les plus difficiles que j'aie joués cette année."

A 21 ans, vous êtes quadruple lauréat de tournois du Grand Chelem. Votre expérience des grands tournois vous a-t-elle servi ?

"C'est vrai que j'ai commencé ma carrière très jeune et que j'ai déjà vécu pas mal d'expériences dont j'ai tiré des leçons : finales de Masters 1000, de Grand Chelem... Je suis encore très jeune mais j'ai le sentiment que je sais gérer certaines situations que d'autres joueurs ne savent probablement pas appréhender."

Vous atteignez souvent votre meilleur niveau quand vous êtes dos au mur. N'est-ce pas un peu risqué ?

"J'en suis conscient. Je pense que pour ma santé et celle de mon équipe, c'est important de jouer mes meilleurs points un peu plus tôt dans le match (il sourit). Mon père et mon équipe m'ont déjà dit plusieurs fois qu'ils allaient faire une attaque cardiaque ! Bien sûr, j'aimerais jouer mon meilleur tennis de la première à la dernière balle. Mais les matches de tennis durent deux heures, deux heures et demie, maintenir son niveau est la chose la plus difficile dans le tennis. Mais je pense que les vrais champions trouvent leur meilleur niveau quand ils en ont besoin."

Vous affrontez samedi en demi-finales votre compatriote Alejandro Davidovich (42e), qui est aussi votre ami. Comment abordez-vous ce match ?

"Il m'a invité à son mariage, c'est un ami. On se fréquente depuis longtemps, il jouait avec mon frère aîné quand ils étaient plus jeunes. Donc je le connais assez bien. J'ai joué contre lui, je me suis entraîné avec lui... Ce n'est jamais facile d'affronter un ami. Mais dans le tennis, quand on monte sur le court, on n'a plus d'amis. Donc je vais me battre et on verra bien. Ça sera ma première demi-finale à Monte-Carlo, pour lui ça sera la deuxième. Je sais qu'il apprécie ce tournoi et il joue bien ces derniers temps (deux finales en 2025, ndlr). Ça va être un match intéressant à jouer, j'ai hâte !"