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La dotation du Masters 1000 de Paris en hausse de 3 % pour l'édition 2025

Le Masters 1000 de Paris en 2024.
Le Masters 1000 de Paris en 2024.DIMITAR DILKOFF/AFP

Le vainqueur du Masters 1000 de Paris (27 octobre-2 novembre) recevra un chèque de 946 610 euros, une dotation en hausse de 3 % sur un an, a indiqué à l'AFP le directeur du tournoi Cédric Pioline.

"C'est en fait une augmentation imposée par l'ATP", explique l'ex-N°5 mondial au crépuscule d'une saison marquée mi-mars par l'offensive judiciaire d'un syndicat et de joueurs professionnels reprochant à l'ATP de les "exploiter financièrement".

"Je ne suis pas persuadé" que les joueurs qui se sont associés à la plainte du syndicat PTPA, cofondé par Novak Djokovic et le Canadien Vasek Pospisil, "aient une compréhension fine et suffisamment poussée de la façon dont fonctionne l'écosystème", a jugé Cédric Pioline, ni "de la façon dont les tournois (procèdent) pour générer les revenus et donc in fine payer les prize money (dotations), qui sont aujourd'hui quand même très conséquents".

"J'ai été joueur et quand on est en pleine carrière, (...) on n'a pas le temps, on n'a pas l'énergie de vraiment se pencher" en détails sur le fonctionnement de cet écosystème, a insisté le directeur du Masters 1000 de Paris. Mais "ce n'est pas à moi de juger ce genre de choses", a-t-il ajouté.

En 2024, le vainqueur du Masters 1000 de Paris Alexander Zverev avait encaissé près de 919 100 euros et la dotation totale du tournoi s'était élevée à 5 950 600 euros environ.

Un an plus tard, le prize-money total de la première édition du tournoi disputée dans l'ouest parisien atteindra près de 6,13 millions d'euros. Avant le Masters 1000 de Paris, les tournois du Grand Chelem ont tous augmenté leur dotation en 2025.

Début avril, des membres des top 20 masculin et féminin avaient écrit aux organisateurs des quatre tournois phare du tennis mondial pour réclamer un plus grand pourcentage des revenus dégagés par l'Open d'Australie, Roland-Garros, Wimbledon et l'US Open.

"Je crois qu'il y a quand même une volonté globale de la part des Grands Chelems" d'augmenter les dotations, avance Cédric Pioline.

"Je n'ai pas les chiffres en tête, mais l'évolution depuis 15-20 ans est quand même assez phénoménale, que ce soit pour le tableau final et pour les qualifications. Au niveau de l'ATP, c'est exactement la même dynamique: beaucoup plus d'argent est redistribué, des protections ont été mises en place, notamment pour les joueurs qui sont blessés et ont des revenus garantis selon certains critères", souligne-t-il.