"Comment quelque chose d'aussi petit peut créer un problème aussi important ?", s'est interrogée sur son compte Instagram mardi la joueuse de 32 ans. Elle était associée à Paris à son compatriote Felix Auger-Aliassime. "Je vais bien", a-t-elle assuré. "La détection précoce sauve des vies et je ne peux que l'encourager".
Dabrowski a précisé qu'elle avait découvert un kyste lors d'une auto-palpation en 2023 mais qu'on lui avait dit à l'époque qu'il était trop petit pour être inquiétant. Mais, un an plus tard, le kyste avait grossi et une biopsie a permis d'établir un diagnostic cancéreux.
"Ce sont des mot qu'on ne s'attend jamais à entendre et c'est le moment où votre vie et celle de vos proches basculent", a affirmé Dabrowski qui a également remporté l'Open des Etats-Unis en double en 2023, l'Open d'Australie en double-mixte en 2018 ainsi que Roland-Garros dans la même catégorie en 2017.
Elle a subi deux interventions chirurgicales puis une radiothérapie en 2024 avant de reporter ses soins le temps de disputer Wimbledon, où elle a été finaliste en double avec la néo-zélandaise Erin Routliffe, puis les Jeux olympiques. Elle a également remporté, toujours avec Routliffe, le Masters en double à Riyad à la fin de l'année.
La Canadienne a souligné avoir attendu pour rendre sa maladie publique afin de pouvoir l'affronter "de manière privée avec seulement ceux qui me sont les plus proches".
"Quand je me suis vue menacée de perdre tout ce que pour quoi j'ai travaillé toute ma vie, j'ai commencé à apprécier tout ce que j'avais", a confié Dabrowski. "Avec cette perspective, j'ai découvert qu'il était beaucoup plus facile de trouver la joie dans des activités de la vie qui étaient avant un fardeau".
Elle a indiqué avoir reçu au cours de cette épreuve le soutien d'autres joueuses du circuit WTA comme les Américaines Coco Gauff et Jessica Pegula ainsi que sa partenaire Erin Routliffe.