Ons Jabeur, finaliste à Wimbledon et à l'US Open l'an dernier, a connu une saison en dents de scie au cours de laquelle elle a subi une opération mineure au genou avant de remporter le titre à Charleston et de manquer l'Open de Madrid en raison d'un problème au mollet.
Interrogée sur la distance qui la sépare de son meilleur niveau, la Tunisienne a répondu aux journalistes : "Pas si loin".
"Il y a des choses qui vont bien. D'autres vont moins bien. Mentalement, je suis présente. Les sensations physiques vont revenir. Les sensations de tennis aussi. Ce sont des choses qui prennent beaucoup de temps", a-t-elle ajouté après avoir battu Olga Danilovic (22) samedi.
"Je dois maintenant accepter mon état actuel, car j'ai été blessée à plusieurs reprises cette année. Je ne vais pas être impatiente. Je vais laisser le temps à mon corps de s'adapter. Et pour l'instant, je gagne des matches sans être à 100 %, donc j'apprends".
Jabeur affrontera ensuite l'Américaine Bernarda Pera (28 ans), qui l'avait battue en sets lors de leur dernière confrontation à Guangzhou en 2019.
"Une autre gauchère, donc ça va être compliqué", a déclaré Jabeur. "Pera joue très bien. C'est une adversaire difficile.
Jabeur est en bonne voie pour rencontrer en demi-finale Iga Swiatek (22), triple vainqueur d'un tournoi majeur, qui a battu la Tunisienne en finale de l'US Open l'année dernière.
Swiatek a poursuivi la défense de son titre à Roland Garros en écartant la Chinoise Wang Xinyu (22) 6-0 6-0 au troisième tour.
La Polonaise affrontera l'Ukrainienne Lesia Tsurenko (34) lundi. La tête de série numéro un a souligné l'importance de rester sur ses gardes malgré sa domination : "J'essaie toujours d'être prudente, parce qu'il ne faut pas devenir paresseux après avoir gagné ces matches.
"Ce n'est jamais facile de gagner ces matches. Mais d'un autre côté, il arrive que l'on ne se souvienne que du score, et je veux toujours être prête à faire face à toutes les situations.
