Premier match d'envergure de la journée dans le tableau féminin. Même si elle n'avait pas été flamboyante sur terre cette saison, Jessica Pegula était la favorite, du fait de son statut de n°3 mondiale. Mais Elise Mertens, ultra-régulière en Grand Chelem, avait de plus l'avantage de mener 2-0 dans les confrontations directes.

Et la Belge n'a pas tarder à profiter de cet ascendant, breakant d'entrée pour rapidement mener 3-0. À grand renfort d'amorties, elle balade l'Américaine sur le Philippe Chatrier. Et elle ne s'arrête pas, dominant totalement le début de partie. Bientôt, le double break tombe dans la poche d'une Mertens sur un nuage. 

En 26 minutes, elle plie la manche 6-1 devant un public médusé. On se demande alors : où est passée Jessica Pegula ? L'Américaine n'est que l'ombre d'elle même, et concède encore le break d'entrée de deuxième manche. Mais elle n'est pas n°3 mondiale pour rien, et débreake instantanément, montrant enfin un sentiment d'urgence. On a enfin un match.

Sauf que l'embellie américaine ne dure guère. Après avoir gâche une ou deux occasions de passer devant, Pegula se fait breaker de nouveau au septième jeu, et Elise Mertens est sur la voie royale. Et le prouve en remportant le jeu suivant, le plus âprement disputé du match. 

Cette fois, cela sent le roussi pour Pegula. Mais l'Américaine n'a plus la moelle, et ne forcera même pas sa rivale à servir pour le match. Elise Mertens s'impose 6-1, 6-3 et fonce en 8e de finale à Roland-Garros pour la troisième fois. On tient là, si elle maintient ce niveau de jeu, une belle outsider dans une moitié de tableau décimée.