Sensations : "Nous allons avoir cette année un autre Roland-Garros passionnant. Je suis ravi d’être ici, de participer, d'avoir la possibilité de faire un bon tournoi, tournoi qui est le plus chic du Grand Chelem. Je me réjouis de rejouer, de faire partie de cette expérience parisienne. C'est un tournoi qui occupe une place particulière dans mon cœur. C'est le début de la terre battue. On est dans le palais de la terre battue ici. On joue dans le meilleur endroit pour le tennis, en termes de tradition, d'histoire. C'est quelque chose qui me motive très fortement."
Fin de collaboration avec Mark Philipoussis : "C'est une décision mutuelle. Nous en avons parlé il y a quelques semaines. C'est toujours difficile d'avoir deux coachs sur le terrain. Tous donnent le meilleur d'eux-mêmes pour moi. Parfois, cela peut être un peu perturbant ou difficile d'avoir deux coachs qui n'ont pas forcément la même opinion. Je suis à un tournant de ma carrière, j'ai besoin d'un seul coach qui me donne toutes les informations, qui analyse bien tout ce qu'il faut que j'améliore dans mon jeu. Dans ce cas-là, je pense que moins, c'est mieux. J'ai d'autres personnes dans mon équipe qui peuvent aider, qui peuvent partager leur avis sur ce que je peux améliorer, comment l'améliorer. Il est essentiel, me semble-t-il, d'avoir peu de gens, une petite équipe qui fonctionne parce que quand vous avez trop de gens autour de vous, cela peut vous vider au plan de l'énergie mentale. J'ai eu des semaines où je voyageais juste avec mon coach, parce que j'avais l'impression que c'était comme cela qu'il fallait le faire. Je ne regrette rien. J'adore Mark. C'est quelqu'un de fantastique. On est toujours en contact, très souvent, contacts fréquents. Je pense qu'à partir de là, c'est comme cela que les choses vont se faire. Je suis content de cette décision. Je suis certain qu'il sera là pour moi si j'ai besoin de quoi que ce soit."
Favori ? : "Pour l'état d'esprit, ici, à Roland-Garros, pour moi, ce sont deux semaines de super tennis. Je me souviens de ce qui a le mieux fonctionné pour moi durant ces deux semaines à Paris. Il est important de recréer cette atmosphère et discipline tout au long du parcours. Des matchs seront difficiles. J'ai eu quelques combats mémorables ici. Je me souviens d'il y a quelques années, j'avais commencé à bien gagner les premiers jeux. Je suis arrivé en demi-finale sans problème. Je ne sais plus si c'était en 2021 ou 2020. En 2021, j'ai perdu en finale alors que j’avais gagné les deux premiers sets. J'ai eu des adversaires très difficiles. Certains se sont beaucoup améliorés sur la terre battue comme Medvedev, ou Djokovic qui est une vraie menace. J'ai des capacités, je peux le sentir, mais il faut que je fasse de premiers bons matchs pour pouvoir ressentir que je peux faire quelque chose de bon cette année."
Le 23e de Djokovic : "Je ne m'endors pas le soir en y pensant, cela n'occupe pas mon esprit. Ce serait super pour lui ! S'il est en mesure de le faire, il aura tout mon respect. Tout ce que j'essaie de faire pour l'instant, c'est de me concentrer sur moi-même et d'être peut-être celui que tout le monde détestera un jour et de la bonne manière, bien sûr. Quand vous commencez à gagner, vous devenez très impopulaire."