Alcaraz : "Si Nadal avait été là, cela ne m'aurait pas donné moins de chances de gagner"
Arriver à Paris en tant que numéro 1 : "C'est fou pour moi d'être numéro 1. C'est fantastique ! J'ai beaucoup travaillé pour cela. Je suis ravi d'être ici, d'être tête de série numéro 1."
Son niveau par rapport à l'an passé : "Je suis le même joueur que l'année dernière, mais je suis plus mûr. Mentalement, je suis plus fort. Je peux lire le court mieux qu'avant. C'est très important pour moi. C'est la plus grande différence par rapport à l'année dernière."
Peur de quelqu'un ? : "Évidemment, avec Rafa dans le tournoi, c'est plus compliqué. Mais je n'ai jamais eu peur de personne et même s'il avait été là, cela ne m'aurait pas donné moins de chances de gagner. Je ne ressens pas autant de pression parce que Rafa n'est pas là".
Après Rome : "J'ai pris quelques jours de coupure à ne rien faire, à me relaxer simplement. Je suis resté avec ma famille, mes amis. J'en avais besoin également. Je me suis entraîné pendant cinq jours à l'Académie, à la maison. Cela m'a beaucoup aidé. J'étais loin des tournois. J'ai eu des séances d'entraînement plus intenses, plus physiques. En enchaînant les matchs, je n'avais pas beaucoup l'opportunité de m'entraîner de manière intense. Il fallait que je m'entraîne pour Roland-Garros. C'était fantastique."
Ces premiers matches : "Au début, quand je jouais contre les meilleurs dans les meilleurs stades, c'était difficile pour moi. C'était difficile de rester calme. J'ai appris au fur et à mesure. Contre Rafa, quand j'ai joué contre lui la première fois à Madrid, c'était très difficile. Je peux également me rappeler de nombreux matches où je n'étais pas à l'aise. Comme je l'ai dit, j'en ai tiré des leçons. Maintenant, je me sens bien."
Jouer les doubles aux Jeux avec Nadal : "Pour moi, ce serait un rêve de jouer en double avec lui aux Jeux Olympiques. Nous verrons bien comment il se sent, comment il va aller cette année. Jouer en double avec lui, ce serait un rêve, c'est indubitable."
Le forfait de Nadal : "Je me suis senti mal, je dois dire, quand j'ai entendu la nouvelle, quand j'ai appris qu'il ne pourrait pas participer et probablement pour le reste de l'année. Comme je l'ai dit auparavant, en tant que fan de tennis et fan de Rafa, j'adore le voir jouer. Je veux toujours regarder les meilleurs joueurs jouer et disputer un tournoi parce qu'on apprend à chaque fois, dans le vestiaire. Les tournois nous donnent chaque fois une opportunité d'apprendre davantage. C'était vraiment une mauvaise nouvelle. Je me demandais comment cela allait se passer cette année sans lui. J'espère le voir l'année prochaine, à 100 %, au top de sa forme."
Ses blessures : "C'était très difficile à la fin de l'année dernière. Je n'ai pas été en mesure de jouer le tournoi de Turin, le tournoi ATP Finals. En Australie aussi. Je voulais vraiment jouer. Je pensais que j'avais l'opportunité d'aller loin dans le tableau. J'ai contracté une blessure. J'avais quatre, cinq semaines pour me rétablir. En même temps, je regarde toujours le bon côté des choses, vous savez. Donc, cela m'a donné l'opportunité de bien préparer le reste de la saison, d'être mieux préparé par rapport aux événements qui allaient avoir lieu par la suite. J'ai pu m'entraîner, rester calme. J'ai pu m'entraîner aussi sur mon état mental, sur le fait de rester positif malgré les moments difficiles. C'est utile pour bien aborder un tournoi."
Plus fort que Nadal ? : "Je n'en sais rien. C'est une autre époque. Je ne peux pas dire si je suis plus fort que lui au même âge. Il a accompli de grandes choses à mon âge, mais je ne peux pas vraiment répondre à votre question."