Après avoir dominé Carlos Alcaraz en quarts de finale, Djokovic avait abandonné en demi-finale du premier majeur de la saison en janvier, blessé à la cuisse gauche.
Revenu en février à Doha pour une élimination rapide contre Matteo Berrettini, Djokovic est déterminé à aller loin à Indian Wells, où il avait perdu dès le 3ᵉ tour en 2024. "La blessure est derrière moi. Je n'ai eu aucun problème avant ou après Doha, ni dans mon approche d'Indian Wells, pendant laquelle j'ai eu de bonnes semaines d'entraînement", a-t-il expliqué en conférence de presse.
"Je vais jouer le "doublé du soleil" (Indian Wells et Miami) pour la première fois en sept ans, et j'ai hâte. Je n'ai pas été très bon à Indian Wells et Miami depuis 2016 ou 2017, j'ai eu du mal à bien jouer ici."
Interrogé sur son coach et ancien rival britannique Andy Murray, le Serbe aux 24 titres du Grand Chelem a dit avoir voulu continuer leur collaboration "dès la fin de l'Open d'Australie".
"Nous avons connu un très bon tournoi à l'Open d'Australie. J'ai aimé ma façon de jouer, j'y ai joué mon meilleur tennis depuis les Jeux olympiques de Paris, je pense. Et j'attribue ce succès à notre travail avec Andy."
"Il a pris un peu plus de temps pour en parler à sa famille, savoir à quel point il voulait être impliqué, voyager avec moi. J'ai été très heureux quand il a décidé de continuer, de venir à Indian Wells, Miami. Je voulais le retrouver vite sur un court. Ensuite le plan est de faire la majeure partie de la saison de terre battue, d'aller jusqu'à Roland Garros, et j'espère Wimbledon", a-t-il ajouté.
"J'apprécie notre relation avec Andy. J'ai l'impression que l'on continue d'apprendre à se côtoyer de façon différente alors que l'on se connaît depuis 25 ans. C'est évidemment un nouveau rôle pour lui. Il explore et essaie de comprendre comment il peut exceller."
Comme toutes les têtes de série, Djokovic (7ᵉ mondial) a été dispensé de premier tour et débutera Indian Wells samedi face au Néerlandais Botic van de Zandschulp.