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"Dur mais on se qualifie", "comme Paris", raconte Arthur Fils

Arthur Fils face à Marcos Giron.
Arthur Fils face à Marcos Giron.CLIVE BRUNSKILL/Getty Images via AFP
Le Français Arthur Fils, supporter du PSG, s'est qualifié mardi pour les quarts de finale du Masters 1000 d'Indian Wells (Californie, États-Unis) avec un œil sur son équipe de cœur, "j'étais à fond lors de la première mi-temps".

Fils a battu l'Américain Marcos Giron 6-2, 2-6, 6-3 après avoir vu son match interrompu à deux reprises, près de 4h en tout, par la pluie.

Q : Vous êtes supporter du PSG, avez-vous suivi la qualification en 8ᵉ de finale contre Liverpool ?

R : "C'est dingue parce qu'il y avait le match dans les vestiaires, on regardait un peu tous, et moi, j'étais vraiment à fond lors de la première mi-temps, et puis après il y a Ivan (Finkus, son entraîneur) qui est venu et qui m'a dit +arrête de regarder, parce que tu vas perdre trop d'énergie+, donc je suis allé sur le terrain, je ne savais même pas que Paris s'était qualifié. Lors de la deuxième interruption, mon coach physique est venu et m'a dit, allez, on fait comme Paris aujourd'hui, ça va être dur, mais on se qualifie. À ce moment-là, je savais."

Q : Votre match a été interrompu à deux reprises, comment avez-vous géré ?

R : "L'attente, je pense que ça fait partie du tennis, j'étais assez tranquille quand on a eu les interruptions, ce sont des choses qui arrivent, donc non, je n'ai pas perdu beaucoup d'énergie. Après la première interruption, je crois que j'écoutais de l'afrobeat, j'étais tranquille, parce qu'en temps normal, j'essaye de bien me réveiller, j'écoute pas mal de rap, et là, j'étais déjà assez réveillé, donc il fallait juste être tranquille, calmer un peu, donc j'écoutais un peu d'afro, ça fait du bien, je suis dans le rythme, et j'essaie de ne pas trop écouter le public ou quoi que ce soit quand je rentre sur le terrain."

Q : Que s'est-il passé dans le 2ᵉ set, que vous perdez assez lourdement ?

R : "Il y a eu une sorte de faux rythme. Je perds le premier jeu, mais je me dis que je ne suis pas très loin, et après, je me fais breaker en faisant pas mal de fautes directes. Quand c'est comme ça, lui était devant, il était un tout petit peu plus relâché, il jouait un peu plus vite, et moi, j'étais un peu à la course. J'étais derrière le score, j'essayais de rattraper, de rattraper, et puis après, on s'est fait interrompre. C'était une sorte de faux rythme. C'est pour cela qu'au troisième set j'ai mis beaucoup plus d'intensité."

Q : Au 3ᵉ set, vous sembliez aller très vite même entre les points…

R : "C'était volontaire. Normalement j'aime bien prendre mon temps, mais là, je me suis dit qu'il fallait mettre de l'intensité, de l'énergie, j'enchaînais des points courts, et comme je me sentais bien, j'enchaînais pour garder le momentum."

Q : Vous atteignez votre premier quart de finale sur ce genre de tournois…

R : "Un quart de finale, j'en ai déjà joué (sur des tournois plus petits). Que ce soit en Masters 1000 ou pas, ça ne change pas grand-chose. Dans tous les cas, ça va être un très gros match. Il va falloir que je joue l'un de mes meilleurs niveaux et que je reste très concentré."