"Je crois beaucoup en notre équipe, on l'a déjà montré l'an passé", a-t-il affirmé à trois jours de la rencontre. Le Brésil n'avait pas démérité l'an dernier, malgré son élimination au premier tour dans une poule qui comprenait l'Italie, future lauréate et les Pays-Bas, finalistes.
"Il y a des joueurs forts, des joueurs qui sont dans un bon moment de leur carrière, des joueurs expérimentés, a-t-il expliqué. On utilise l'expérience de Marcelo Melo, qui a presque 40 ans, et un jeune comme Joao Fonseca, qui a 18 ans."
Pour disputer les simples, Jaime Oncins a convoqué Thiago Seyboth Wild (76ᵉ), Matheus Pucinelli (302ᵉ) et Joao Fonseca (99ᵉ). Ce dernier a fait une entrée remarquée à l’Open d’Australie, en dominant le Russe Andrey Rublev pour son premier match d'un Grand Chelem (7-6, 6-3, 7-6), une performance qui fait de ce joueur prometteur "un élément important pour l'équipe", a ajouté le capitaine.
Fonseca faisait déjà partie de l'équipe brésilienne en 2024 et il a logiquement été reconduit. "Il a joué contre l’Italie, les Pays-Bas et la Belgique. Il a fait du bon travail", avec deux victoires en simple contre le Néerlandais Botic Van De Zandschulp et le Belge Raphaël Collignon, a soutenu le sélectionneur brésilien.
Face à une équipe française qui compte trois joueurs du Top 30 de l'ATP - Ugo Humbert (15ᵉ), Arthur Fils (19ᵉ) et Giovanni Mpetshi Perricard (30ᵉ) - Oncins peut aussi compter sur une paire expérimentée Rafael Matos-Marcelo Melo, dont la première participation à la Coupe Davis remonte à 2008. "La France a une bonne équipe, de bons joueurs. Mais je pense que notre équipe va pouvoir rivaliser", a-t-il assuré.
Jaime Oncins avait participé à la dernière rencontre entre les deux nations en 2000, à Florianopolis au Brésil, associé en double à Gustavo Kuerten. Le Brésil s'était imposé 4 à 1.