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C'est en 2021 que l'équipe de France hommes de tennis avait atteint pour la dernière fois la phase finale de Coupe Davis. Et pour mettre fin à cette attente, il fallait réaliser une grosse performance : aller s'imposer en Croatie, et sur terre battue de surcroit. Sept ans après la défaite en finale dans cette affiche, enfin l'heure de la revanche ?
Corentin Moutet 6-4, 5-7, 6-1 Dino Prižmić
On pensait que Moutet allait être inhibé pour sa première en Bleu, on avait tort. Le Tricolore mettait un maximum de pression sur son rival pour tenter de faire le break, tout en se montrant intraitable sur ses mises en jeu. Mais le match était âpre, et le Français devait "limer" au maximum pour saper la puissance de son rival. Néanmoins, il parvenait à ses fins en breakant à 4-4 pour s'en aller servir pour le set. Et, quelques points rondement menés plus tard, il prenait la main.
On pensait que Moutet avait pris la mesure de son rival, on avait tort. Pourtant, à 3-3, il allait décrocher trois balles de break, et à 5-5, quatre de plus, mais tout allait se retourner contre lui quand il allait servir deux fois pour rester dans le set. Lui qui n'avait jusque-là concédé aucune balle de break, allait en sauver pas moins de sept sur ces deux mises en jeu. Mais la huitième allait lui être fatale, et alors que le match avait déjà dépassé deux heures 30, il fallait encore ferrailler une manche.
On pensait que Moutet allait s'effondrer, on avait tort. Dès le premier jeu, il faisait le break, et c'est alors que Dino Prižmić allait connaître une énorme baisse de régime sur le plan physique. Le Croate concédait le double break, ne trouvait plus aucune solution, et malgré toute sa volonté, il allait rendre les armes. Il fallait absolument gagner, Moutet l'a fait, et cela lançait parfaitement la journée française. Mais cela aura pris 3 heures 17...
Arthur Rinderknech 6-2, 6-4 Marin Čilić
Récent 8e de finaliste en Grand Chelem pour la première fois de sa carrière à l'US Open, Rinderknech était sans doute le favori naturel, mais l'expérience de son rival pesait lourd dans la balance. Sur le papier, en tout cas, mais sur le terrain, l'écart était irrémédiable dans l'autre sens.
En pleine confiance, le Français n'a pas laissé l'ombre d'une chance à l'ancien vainqueur de l'US Open. Une victoire nette et sans bavures pour le Tricolore, qui n'a pas un jeu typé terre battue, mais qui a su faire fi de ce détail. Le travail est fait, et bien fait : il ne manque qu'une victoire aux Bleus pour retourner en phase finale. Rendez-vous demain pour le dénouement.