La France, dominée par la Grand-Bretagne après une énorme empoignade, quitte la Coupe Davis

Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
La France, dominée par la Grand-Bretagne après une énorme empoignade, quitte la Coupe Davis
Si près, si loin.
Si près, si loin.AFP
Près de dix heures de bataille, trois matchs en trois sets, 4 balles pour éliminer les Anglais, mais ce sont bien les Bleus qui font leur valises et ne verront pas la phase finale de la Coupe Davis, non sans avoir démérité.

Malgré tous les débats actuels autour de l'organisation de la Coupe Davis, il y a tout de même des matchs à jouer. La dernière rencontre aujourd'hui, entre la France et la Grande-Bretagne, avait un enjeu infiniment simple : le gagnant validerait son ticket pour la phase finale à Malaga en novembre. 

Fils proche du gros coup

Ainsi, Sébastien Grosjean avait décidé de lancer Arthur Fils au lieu d'Adrian Mannarino pour affronter Dan Evans. Un choix risqué dans l'absolu, puisqu'il s'agissait de la grande première de l'espoir français dans cette compétition. Et pendant la moitié du match, on s'est dit que le capitaine avait raison. 

Incisif, inspiré en attaque, le Français produit son effort en fin de première manche. Alors qu'il mène 4-3, il va enchaîner deux breaks consécutifs pour aller chercher la première manche et mener 6-3, 3-1. Tout semble aller dans son sens, mais le Britannique ne renonce pas, et attend une baisse de régime de son rival. Et elle va finir par arriver.

Tout d'un coup, Fils disparait du match et va perdre rien de moins que sept jeux consécutifs. Quand il reprend ses esprits, il est déjà trop tard : il est mené d'un break dans la manche décisive. Un break qu'il ne reprendra jamais, malgré tous ses efforts en fin de partie. Plus solide dans les moment chauds, Dan Evans s'impose 3-6, 6-3, 6-4, enflamme la salle de Manchester, et met les siens sur la voie royale. 

Humbert arrache la victoire

Ugo Humbert n'avait donc pas le choix. Il lui fallait absolument vaincre Cameron Norrie, ou la qualification irait dans les poches anglaises. Tout sauf une mince affaire, le Britannique étant bien mieux classé et plus expérimenté que le Tricolore. Le premier set a illustré cet état de fait, une rude bataille entre deux gros serveurs qui ne voulaient rien lâcher. Seulement, le Tricolore semblait avoir un léger ascendant dans le jeu.

Un ascendant qui s'est concrétisé au tiebreak, permettant à Humbert de virer en tête. La suite, malheureusement, est trop convenue. Tout à son bonheur, le Français se déconcentre et concède le break dès sa première mise en jeu. Il le traînera comme un boulet tout au long du set, et malgré une occasion tardive de revenir, Norrie l'attirera logiquement dans une troisième manche de tous les dangers. 

Un troisième set qui aura une issue heureuse. Les serveurs sont implacables, font le travail, et l'on semble se diriger vers un tiebreak. Quand Norrie sert une deuxième fois pour rester dans le match, et craque complètement, concédant le break, le set et donc le match sur une double faute. Victoire 7-6 (5), 3-6, 7-5 pour Ugo Humbert, qui maintient donc en vie les Bleus. 

Le double était si près

Le destin allait donc se jouer sur le double. Nicolas Mahut et Édouard Roger-Vasselin d'un côté, Dan Evans et Neal Skupski de l'autre. Grand spécialistes de de l'exercice, les Bleus avaient l'avantage sur le papier. Et l'ont concrétisé sur le terrain lors d'un premier set supersonique. 34 minutes, une démonstration de jeu en double, et une voie royale vers la qualification. 

Mais le public vient regonfler les Britanniques, qui retrouvent leur niveau et tiennent tête aux Bleus. Les jeux défilent, et tout le monde va croiser le fer au tiebreak. Là, les Anglais sortent quelques coups de haut niveau, contrarient les mises en jeu françaises, et font exploser la foule en arrachant une troisième manche assez inespérée moins d'une heure plus tôt. 

Le match semble alors s'inverser, car les Anglais déroulent sur leur engagement. Mais les Bleus servent en premier, et mettent la pression, allant jusqu'à obtenir 4 balles de match, toutes sauvées, avant un tiebreak final. Malheureusement, au bout de l'effort, les Bleus vont rendre les armes 1-6, 7-6 (5), 7-6 (6). Une défaite synonyme d'élimination cruelle. 

France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)