"Sur le papier, on n'est pas favoris, c'est clair", a jugé l'ex-membre du top 40 lors d'une conférence de presse organisée à la veille du début de la phase finale de la Coupe Davis (18-23 novembre).
"Mais on a des atouts, on a peut-être une petite chance donc s'il y a une opportunité qui se présente, on essaiera de la saisir au mieux", a affirmé l'ancien joueur.
Avec des duels qui se jouent en trois matches (deux simples et un double) en phase finale, contre cinq lors des qualifications, "ça va vite", a-t-il souligné.
"C'est en une journée, c'est deux sets gagnants. Ca favorise les petites équipes, c'est peut-être une chance pour nous que le format (de la Coupe Davis) ait un peu changé", a poursuivi Darcis, très critique par ailleurs sur le nouveau format de compétition.
"On a un super esprit d'équipe, je pense que c'est notre arme principale", a développé le capitaine de la Belgique, qui s'est distinguée en septembre en éliminant en déplacement l'Australie du 7e mondial Alex De Minaur.
Présent dans la sélection belge qui s'était inclinée contre la France en finale de la Coupe Davis en 2017 - diminué, il avait perdu ses deux simples - Steve Darcis assure que le traumatisme a été évacué.
"Ça fait longtemps. Ça a mis du temps avant de s'évacuer, forcément. Maintenant, c'est oublié. Honnêtement, je pense qu'ils ont été meilleurs que nous, ils ont mieux géré l'événement, ils avaient une équipe quand même assez exceptionnelle", avec Jo-Wilfried Tsonga, Lucas Pouille et Richard Gasquet notamment.
Pour Zizou Bergs (43e mondial), "c'est très dur de gagner contre une équipe quand ils ont une superstar comme Jannik Sinner ou Carlos Alcaraz. Heureusement pour nous, ils (les Français, ndlr) n'en ont pas pour l'instant, mais ils restent une équipe super forte", a affirmé Bergs lors d'un point presse avec des médias français.
"On veut battre la France. Et si ce n'est pas cette année, je crois qu'on va encore avoir des opportunités à l'avenir, on a une équipe jeune", a-t-il conclu.
