Débarquée dans le tableau principal à Roland-Garros grâce à une invitation des organisateurs, Boisson, qui n'apparaissait alors qu'au 361ᵉ rang du classement WTA, s'était révélée au grand public.
De retour sur le circuit un an après s'être rompue les ligaments croisés du genou gauche, la Dijonnaise de 22 ans n'avait cédé qu'en demi-finale contre la future lauréate du Grand Chelem parisien, la N°2 mondiale Coco Gauff.
Sa chute sur gazon, une surface qu'elle découvrait, fut aussi vertigineuse que son ascension sur terre : Loïs Boisson avait disparu à Wimbledon dès le premier tour des qualifications, victime de Carson Branstine, une modeste Canadienne alors 197ᵉ mondiale.
Ce mardi sur la terre battue suédoise, la désormais N°1 française a retrouvé ses marques, en dominant en 1h15 min Chloé Paquet, face à laquelle elle s'est montrée clinique en convertissant toutes ses balles de break : 4 sur 4. Elle affrontera au deuxième tour la Lettone Darja Semenistaja, 128ᵉ mondiale.