L'aînée des sœurs Williams, aux sept titres de Grand Chelem, a bénéficié d'une invitation pour disputer ce tournoi au début de l'année (5-11 janvier), placé juste avant l'Open d'Australie (18 janvier-1ᵉʳ février).
Absente du circuit pendant près d'un an et demi, elle avait fait son retour sur les courts en juillet au tournoi de Washington. Pour ce come-back, elle avait fait face à sa compatriote Peyton Stearns, 24 ans et 35ᵉ joueuse mondiale… qui n'était pas née lorsque Venus Williams avait soulevé son premier trophée à Wimbledon en 2000. Celle-ci avait gagné la rencontre en deux sets.
Elle avait ensuite disputé deux autres rencontres lors de l'été, toutes deux perdues, à Cincinnnati et à l'US Open, non sans prendre un set à la 13ᵉ joueuse mondiale, la Tchèque Karolina Muchova, à New York.
"Elle est l'une des grandes joueuses de l'ère moderne et ses performances sur le terrain parlent d'elles-mêmes", a déclaré le directeur du tournoi d'Auckland Nicolas Lamperin, assurant qu'elle était dans une "forme et une condition remarquables".
"Venus a eu une influence profonde sur l'évolution du tennis féminin et a inspiré la prochaine génération par sa passion inébranlable pour ce sport", a-t-il ajouté.
Venus Williams, qui avait remporté l'Auckland Classic en 2015 en battant Caroline Wozniacki en finale, a remporté cinq titres en simple à Wimbledon, deux US Open et une médaille d'or olympique à Sydney en 2000.
Nicolas Lamperin a estimé que c'était un "privilège" de la revoir jouer à Auckland. "Tous les fans de sport devraient saisir cette occasion pour voir l'une des plus grandes joueuses de tous les temps en action", a-t-il dit.
