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Où allait s'arrêter Valentin Vacherot ? Après son triomphe à Shanghai, le Monégasque en était à dix victoires d'affilée en tableau principal de Masters 1000 (seul Carlos Alcaraz avait fait mieux cette saison), mais le défi du jour était relevé : Félix Auger-Aliassime, en pleine chasse pour une place aux ATP Finals. Qui allait être le premier demi-finaliste du Rolex Paris Masters ?
À ce sujet - Vacherot en 1/4 de finale du Rolex Paris Masters après sa victoire sur Norrie
Dès le premier jeu, Vacherot a compris que la mission allait être compliquée. Poussé dans ses retranchements, il finissait par céder sa mise en jeu après 10 minutes de combat. Un break précoce qui allait malheureusement donner le ton de la première manche. Pas en jambes, semblant comme anesthésié, le Monégasque subissait le jeu puissant et véloce du Canadien.
Rien à faire
Et quand le double break tombait, ce n'était finalement pas une surprise : "FAA", au jeu parfaitement adapté à la salle, dominait l'échange via sa magnifique longueur de balle, et pliait la première manche d'un jeu blanc, sans avoir besoin de servir le plomb. On craignait un deuxième set tout aussi expéditif, mais quand Vacherot sauvait d'entrée une balle de break pour prendre les commandes, l'espoir renaissait.
Malheureusement, il ne durait pas. L'impression était celle d'une panne d'essence, et le Monégasque n'avait plus les armes : l'état de grâce était terminé. Bien trop fort aujourd'hui, Félix Auger-Aliassime breakait une nouvelle fois et concluait, malgré une légère tremblote et deux balles de débreak écartées, 6-2, 6-2. Le Canadien, comme souvent très fort en salle, rejoint le dernier carré et est clairement un client pour la victoire finale, en plus de rester en course pour les ATP Finals. Pour Vacherot, c'est la fin d'une période incroyable. Mais nul doute que le Monégasque fera en sorte de redécoller la saison prochaine.