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Carlos Alcaraz domine Félix Auger-Aliassime et rejoint Jannik Sinner en finale à Turin

Carlos Alcaraz
Carlos Alcaraz MARCO BERTORELLO / AFP

Le n°1 mondial a réalisé un premier set exceptionnel, puis a parfaitement géré le deuxième, portant l’estocade lors du dixième jeu, alors que le Canadien s’est montré trop imprécis.

Carlos Alcaraz s’impose nettement face à Felix Auger-Aliassime et rejoint Jannik Sinner pour l’ultime rendez-vous des Finales ATP 2025.

Le favori, qui avait déjà battu Alex de Minaur, Taylor Fritz et Lorenzo Musetti au cours du tournoi, conclut sur le score de 6-2, 6-4.

Alcaraz en démonstration

La deuxième demi-finale démarre sur un rythme effréné, avec un Alcaraz en pleine forme et prêt à offrir du spectacle. L’Espagnol se procure d’emblée trois balles de break dans le deuxième jeu, mais Auger-Aliassime les sauve avec panache et courage. Cependant, il ne peut rien faire lors du quatrième jeu : l’Espagnol est tout simplement injouable pour le Nord-Américain, qui tente de résister mais finit par céder son service.

Au cinquième jeu, le n°1 mondial offre une balle de débreak à son adversaire, qui ne parvient pas à en profiter : le match file rapidement à 4-1 en faveur du joueur de Murcie, particulièrement inspiré.

Auger-Aliassime ne déméritait pas, bien au contraire, mais face à la prestation de son rival, il perd confiance : Alcaraz, tout simplement parfait et auteur de points spectaculaires, le break à nouveau et boucle le premier set en 37 minutes sur le score de 6-2.

Auger-Aliassime résiste 1h24

Alcaraz, impressionnant en coup droit et irréprochable dans ses déplacements lors du premier set, démarre le second en accélérant encore, tout en prenant quelques risques liés à sa grande confiance.

Le Canadien, toujours dans le match, tient tête jusqu’à 4-4 face à un adversaire moins flamboyant que dans la première manche, mais qui reste totalement maître du jeu.

Mais au moment crucial, le joueur de Montréal craque : à 5-4, trois fautes importantes, sans doute dues à la pression du moment, lui coûtent très cher.

Alcaraz en profite et s’offre deux balles de match : la première est effacée par un service gagnant, mais la seconde scelle définitivement l’issue de la rencontre.