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Coup d'envoi des demi-finales du simple hommes de Wimbledon. La première présentait un grandissime, le double tenant du titre Carlos Alcaraz. Semblant monter en régime au fur et à mesure du tournoi, l'Espagnol ne devait pas, sur le papier, être dominé par Taylor Fritz, pourtant assuré de redevenir n°4 mondial à la fin du tournoi. Restait la glorieuse incertitude du sport...

Une incertitude que l'Espagnol faisait voler en éclats en breakant dès le premier jeu, avec en plus la bande du filet de son côté. De quoi éteindre le suspense, au moins pour la première manche. Fritz était tout sauf ridicule, tenait ensuite fermement sa mise en jeu, tentait de contrarier l'Espagnol, faisait même le spectacle, mais rien à faire : Alcaraz était parfaitement en place, déroulait son jeu offensif, et raflait la première manche sans avoir donné l'impression de transpirer.
Néanmoins, l'Américain semblait donner plus de garanties au fur et à mesure que le match avançait. Plus régulier au service, il conservait ses mises en jeu sans trembler et tenait le choc à l'échange. À force d'insister, il allait chercher une balle de break cruciale au huitième jeu, mais prenait un service marteau dans la figure. Mais alors qu'Alcaraz, parfaitement dans son match, servait pour assurer un tiebreak, il sortait son pire jeu du tournoi, cédait sa mise en jeu blanche, et le set par la même occasion, à la surprise générale.
Le réveil d'Alcaraz
De quoi piquer au vif le double tenant du titre, peut-être un peu trop confortable. Il retrouvait du mordant et breakait blanc son rival dès le troisième jeu, affichant enfin le visage conquérant attendu. Dès lors, Fritz subissait lourdement le rythme de la rencontre, paraissait sur un fil, et n'arrivait plus à se montrer dangereux. L'Américain finissait par craquer au moment où il servait pour rester dans le set, concédant un nouveau break qui, en plus de lui coûter la manche, voyait Alcaraz débuter la suivante au service. On voyait alors mal l'Américain renverser la situation.
Il n'avait qu'une option : s'accrocher coûte que coûte à sa mise en jeu, et espérer une ouverture qui ne venait pas, l'Espagnol était désormais en vitesse de croisière sur son service. Malgré tout, Fritz retrouvait une forme de solidité, résistant à la pression de devoir servir deux fois pour rester dans le match, et allait chercher le tiebreak.
Mais il n'allait rien pouvoir faire contre le talent de Carlos Alcaraz qui, alors qu'il était sérieusement bousculé, et devait sauver deux balles de set puisque mené 6-4, montrait sa supériorité sur les points capitaux et emportait finalement le morceau en remportant quatre points d'affilée, 6-4, 5-7, 6-3, 7-6 (6). C'est une troisième finale d'affilée que disputera l'Espagnol dimanche, pour un triplé historique. Contre Jannik Sinner ou Novak Djokovic ? Réponse en fin de journée...