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Après son exploit contre Alexander Zverev, Arthur Rinderknech avait de nouveau dû cravacher pendant 5 manches et deux jours avant de triompher de Cristian Garín. En conséquence, il était favori de son troisième tour contre Kamil Majchrzak, mais la fatigue accumulée et la pression d'une possible première accession en deuxième semaine en Grand Chelem étaient des facteurs à prendre en compte.
Alors qu'il semblait solide sur sa mise en jeu, le Français cédait brutalement son service au sixième jeu : on constatait un manque de ressort, le bras passait moins bien, et il n'en fallait pas plus au Polonais pour s'engouffrer dans la brèche, breaker et filer vers le gain du premier set. L'inquiétude était alors criante, tant Rinderknech semblait manquer de jus.
Le match de trop ?
Un état de fait qui devenait réalité dans le deuxième set : alors que le Français semblait avoir retrouvé du jus sur sa mise en jeu, il la cédait blanche dès le cinquième jeu, contre un Majchrzak qui enchaînait trois retours fabuleux. Pire encore, Rinderknech gâchait deux balles de débreak immédiates, commettait bien trop de fautes, mais le Polonais, qui semblait imprenable, rendait l'avantage sur un jeu particulièrement bien caviardé, et son trou noir durera jusqu'à offrir une balle de set, avant de se reprendre et d'emmener le Français au tiebreak. Là, Rinderknech allait perdre les quatre premiers points, et se retrouver logiquement mené deux manches à rien.
Au bord du gouffre, le Français tenait tant bien que mal son service, alors que son rival servait en premier et mettait un maximum de pression. Néanmoins, il ne concédait pas la moindre balle de break, regagnait en solidité, et allait chercher un nouveau tiebreak : la survie dans ce match était à ce prix. Motivé, Arthur Rinderknech allait avoir trois fois le mini break, et même une balle de set, mais allait finir par rendre les armes. Défaite 6-3, 7-6 (4), 7-6 (8), et une triste réalité : alors que Wimbledon avait superbement commencé, il n'y a plus de Français en lice en simple.