Il a failli égaliser dans les arrêts de jeu contre le Paris FC ce week-end. Il a cependant démarré la rencontre sur le banc. Takumi Minamino n'a bénéficié que de 30 minutes de jeu samedi soir. Également utilisé seulement 69 minutes contre Nantes, le Japonais enchaîne les performances difficiles.
Sa condition ne résout pas les soucis monégasques, alors même que son statut de figure offensive constitue normalement une certitude. Devant Bodø/Glimt, une équipe prenable sur papier, et en l'absence de nombreux coéquipiers, il devra être à la hauteur ce mardi.
Pas de but depuis mi-septembre
Le temps est long sur le Rocher. Tout d'abord parce qu'en 8 matchs toutes compétitions confondues, le club n'en a remporté qu'un (contre Toulouse 1-0), mais aussi parce que certains ne parviennent plus à marquer. C'est le cas de Minamino. Leader offensif de Monaco ces dernières années, l'attaquant a perdu de sa splendeur cette année. Il ne compte par exemple que deux buts et trois passes décisives en 13 matchs toutes compétitions confondues, et n'a pas marqué depuis la mi-septembre.
Pourtant, ce n'est pas faute d'essayer. Le joueur a encore prouvé ce week-end qu'il avait faim de réalisation. Seulement, ses efforts sont souvent vains. Ses tirs, imprécis. Et, ses performances, trop aléatoires.
Mais, avec la méforme de Mika Biereth, celle de Folarin Balogun, ou encore la maladie d'Ansu Fati... Il n'a pas le choix. Minamino doit se ressaisir pour soutenir son équipe dans le moment difficile qu'elle traverse. Le faire en Ligue des champions aura aussi un impact. Cela renforcera la confiance du joueur, ainsi que celle de l'équipe.
Un joueur polyvalent et intuitif
Il y a plusieurs choses qui font de Minamino un joueur particulièrement important. Tout d'abord, son côté versatile et polyvalent peut renverser le cours des événements. S'il est capable de prendre la plupart des espaces et les exploiter avec rapidité, il devient tout de suite un risque pour les défenses adverses. De plus, son intuition est facilement la bonne.
"C'est un très bon joueur et surtout un buteur", affirmait Oscar Garcia, son entraîneur à Salzbourg, à l'Equipe, à la mi-septembre. "Il a une grande frappe avec les deux pieds, beaucoup de mobilité et il est toujours au bon endroit dans la surface pour marquer. Il joue toujours avec l'idée de marquer. Il n'y a pas un poste où il est meilleur, mais plus proche de la surface il se trouve, meilleur il sera".
Sans réussite dernièrement, il n'a pas été beaucoup dans les petits papiers de son nouveau coach, Sébastien Pocognoli. Son rôle sera donc de lui prouver qu'il mérite sa place sur le terrain, mais aussi devant la cage adverse pour accompagner l'ASM. Avec un peu plus de réussite, la situation changerait définitivement.
    