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Hier, Cyprien Sarrazin avait manqué sa rentrée. Étincelant l'hiver dernier et principal rival de Marco Odermatt sur les épreuves de vitesse, il a manqué le coche sur une première descente de la saison. Heureusement, il avait déjà une occasion de se relancer sur la même piste de Beaver Creek, lors du Super-G.
Juste avant lui, Alexis Pinturault effectuait sa première course depuis sa rupture des ligaments croisés. Alors que beaucoup de skieurs avant lui s'étaient fait surprendre sur une porte piège, ne finissant pas la course, le Français avait fait parler sa science de la course pour signer un run de bonne qualité, qui laissait un réel espoir de le voir performer cette saison.
Mais quand Sarrazin s'élançait, on revoyait des flashs de la saison dernière. Agressif à l'extrême, des courbes osées, des trajectoires surprenantes, un parcours du feu de dieu pour déloger Gino Caviezel du hot seat. Une habitude, comme celle malheureusement de voir Odermatt, pourtant sérieusement secoué en milieu de parcours, finir comme une bombe et prendre la tête avec 18 centièmes de marge sur le Tricolore. Les jeux semblaient faits.
Lukas Feuerstein allait bien réussir à se glisser à la troisième place, mais plus rien n'allait évoluer. Victoire de Marco Odermatt devant Cyprien Sarrazin, le duel est relancé entre les deux meilleurs glisseurs de la saison passée. De quoi faire saliver pour la suite. Top 10 pour Alexis Pinturault, après une longue blessure, bref, une course porteuse de nombreuses espérances pour la Coupe du monde.