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Le relais hommes, plus tôt dans l'après-midi, avait ouvert le compteur du biathlon français dans cette saison de Coupe du monde. Il était donc attendu que la version féminine fasse aussi bien. Lou Jeanmonnot, Justine Braisaz-Bouchet, Sophie Chauveau et Julia Simon étaient indiscutablement les favorites du jour, et devaient tenir leur rang de championnes du monde.
Lanceuse officielle de relais, Lou Jeanmonnot ouvrait donc la marche pour les Bleues. Déjà forte sur les skis, elle s'isolait après un premier 5/5 en compagnie de Anna Magnusson et Juni Arnekliev, avant de lâcher les chevaux sur le debout et de prendre les devants. 10/10, zéro pioches et un relais transmis avec 16 secondes d'avance : pas de doute, la Tricolore mérite son poste de première relayeuse.
Et la confiance était au beau fixe quand Justine Braisaz-Bouchet prenait la piste, même si elle n'avait pas été transcendante la veille. Confirmation dès le couché, avec deux pioches et le duo Sara Andersson - Marketa Davidova passait devant. Mais sur les skis, la Française était au dessus du lot. Sauf qu'elle piochait trois fois sur le debout, mais au moins, elle ne tournait pas comme la Suédoise, et sa vitesse à skis lui permettait de recoller à la Tchèque à mi-course.
C'était alors au tour de Sophie Chauveau, souvent considérée comme le maillon faible du relais, un statut qui avait toutefois évolué récemment. Et sur les skis, elle lâchait Tereza Vobornikova, claquait un 5/5 au couché pendant que la Tchèque était en galère, et prenait 30 secondes de marge. À peine ralentie par une pioche au debout, elle conservait cet écart sur la ligne, et on ne voyait pas comment la victoire pouvait échapper aux Bleues.
Car c'est Julia Simon qui terminait, soit la lauréate du gros globe 2023. Et elle mettait les choses au point dès le couché avec un 5/5. Mais contre toute attente, elle craquait totalement sur le debout, jusqu'à concéder un tour de pénalité pour ressortir dans les skis de Elvira Oeberg. Voilà qui lançait un dernier tour de feu et inattendu, mais la Française craquait totalement dans la dernière montée, se tenant le mollet, et la victoire échappait aux Bleues au profit de la Suède. Une deuxième place amère, mais qui confirme la densité tricolore, les quatre relais n'ayant pas fait pire que deuxièmes durant le weekend.
