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Passées par tous les états, les Bleues du relais montent sur le podium à Rühpolding

JBB et les Bleues ont sauvé les meubles
JBB et les Bleues ont sauvé les meublesALEXANDER HASSENSTEIN / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP
Extrêmement mal parti, le relais français a terminé en trombe pour aller arracher la troisième place du relais à Rühpolding, grâce à ses taulières.

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Étincelantes en individuel, les Bleus du biathlon n'avaient pour l'instant pas trouvé le chemin de la victoire en relais. Deux courses, deux deuxièmes places pour l'équipe de France, qui alignait Paula Botet, Océane Michelon, Justine Braisaz-Bouchet et Julia Simon pour tenter de venir à bout de la Norvège, la Suède et l'Allemagne, principales clientes pour la victoire comme à l'accoutumée. 

En grande forme en 2025, Paula Botet lançait donc le relais tricolore après avoir concouru dans le relais mixte. Mais l'affaire tournait au vinaigre dès le tir couché, puisque la Français craquait et allait visiter l'anneau de pénalité. Certes, elle se reprenait sur le debout, mais le mal était fait : 54.2 secondes de retard au passage de témoin ! 

La mission s'annonçait donc compliquée pour Océane Michelon. Mais il fallait un tir parfait, et avec une pioche dès le couché, cela partait mal. Elle en rajoutait une sur le debout, et si elle se maintenait à un niveau raisonnable à skis, la situation n'avait pas évolué à mi-parcours : 56 secondes de débours, et les chances de podium qui s'envolaient. 

On se demandait alors si les taulières de l'équipe de France pouvaient redresser la situation, à commencer par Justine Braisaz-Bouchet. Comme souvent, elle faisait partie du gratin sur les skis, et si elle était freinée par une pioche au couché, elle terminait en trombe avec un tir parfait debout, et le retard était passé sous les 30 secondes, laissant miroiter un podium.

À condition que Julia Simon termine la remontée de la bonne manière. Et le sort venait à son secours, la Suède allant tourner dès le couché pour voir la Française passer troisième, coude-à-coude avec la Suisse. Puis elle sortait la mitraillette sur le dernier tour, et sécurisait la troisième place derrière l'Allemagne, impériale, et la Norvège. Pas rassurant avant les Mondiaux, mais sans Lou Jeanmonnot et Jeanne Richard, les Bleues ont encore des atouts dans leur manche.