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Le weekend de Coupe du monde à Hochfilzen se concluait par les relais, avec en premier lieu la course femmes. Deuxième à Kontiolahti pour l'ouverture de la saison, l'équipe de France a conservé ses 4 membres, mais en bouleversant l'ordre. Ainsi, c'est Julia Simon qui allait lancer les Bleues, suivie par Justine Braisaz-Bouchet, Sophie Chauveau et Lou Jeanmonnot, chargée cette fois de conclure.
Sous la neige, Julia Simon lançait la machine, alors que traditionnellement, c'est elle qui conclut le relais des Bleues. Alors que tout le monde skiait sur un rythme de sénateur, elle a accéléré avant le premier tir, pour mieux claquer un sans faute et s'isoler en tête. Cette marge lui laissait le temps de piocher deux fois au debout pour quand même passer le témoin en tête.
Justine Braisaz-Bouchet, en difficulté avec son tir depuis le début de la saison, allait au final payer le prix de cette inconstance. Deux fautes au couché, mais une superbe aisance sur les skis, avant de cafouiller son debout avec deux nouvelles pioches. Néanmoins, son niveau sur la piste lui permettait de reprendre l'Allemagne pour virer en tête à mi-course, alors que la Suède avait craqué et visité l'anneau de pénalité.
Sophie Chauveau était alors en face-à-face avec Selina Grotian, future star désignée de la discipline. Après avoir géré son premier tour, la Française envoyait le sans faute pendant que sa rivale piochait deux fois. Mais c'était tout l'inverse sur le debout, et les deux biathlètes ne se quittaient pas sur la piste, non sans avoir creusé une marge suffisante sur la concurrence, histoire que le dernier duel détermine les gagnantes. Et il s'annonçait royal.
Lou Jeanmonnot vs Franziska Preuss, soit la gagnante de la poursuite contre celle du sprint. La Française avait hérité d'un matelas de quelques secondes, qu'elle dilapidait dès le couché avec deux pioches pour ressortir juste derrière sa rivale. Mais l'Allemande terminait en fanfare avec un dernier sans faute, alors que la Tricolore craquait complètement et allait tourner, heureusement sans conséquence pour la deuxième place. Pour la victoire, l'Allemagne était trop forte, mais avec deux deuxièmes places en deux courses, le relais féminin français réaffirme sa place dans le gratin.