Toyota, qui avait 15 longueurs de retard sur son rival sud-coréen Hyundai avant cette 13e et dernière manche de la saison, a profité pleinement de l'abandon de l'Estonien Ott Tänak (Hyundai) après une sortie de route dimanche matin et a finalement conservé sa couronne planétaire des constructeurs pour seulement trois petits points (561 contre 558).
Ce titre et le succès d'Evans à domicile sauvent un peu la saison de la formation japonaise qui avait remporté les trois derniers titres pilotes grâce au Français Sébastien Ogier (2021) et au Finlandais Kalle Rovanperä (2022, 2023), qui ne disputaient pas l'intégralité des courses cette année.
Hyundai, sacré chez les constructeurs en 2019 et 2020, se consolera avec son premier sacre chez les pilotes grâce à Neuville (36 ans), qui a enfin mis un terme à sa malédiction après avoir terminé cinq fois deuxième et trois fois troisième.
Le Belge, vainqueur de deux courses et très régulier tout au long de la saison, a été couronné dès la première spéciale de la journée dimanche quand Tänak, alors leader de la course et seul adversaire encore en mesure de le priver du titre, a perdu le contrôle de sa i20 et a été contraint à l'abandon.
"Je ne sais pas trop quoi dire... Mais je pense qu'on le mérite. La saison a été très compliquée, nous avions beaucoup de pression, notamment ce week-end", avait déclaré Neuville à chaud.
Cinquième au Japon, le Belge totalise 242 points et devance finalement Evans de 32 longueurs (210), tandis que Tänak a tout perdu dimanche, reculant à la troisième place (200) et précipitant la défaite de Hyundai au classement constructeurs.