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Au Mugello, Marc Marquez veut poursuivre la belle série de Ducati

Marc Marquez en Aragon.
Marc Marquez en Aragon.LLUIS GENE/AFP
Mugello et la tribu des "Ducatistes" sont prêts à s'enflammer pour un Espagnol : solide leader du Championnat MotoGP, Marc Marquez est le grand favori dimanche du Grand Prix d'Italie, LA course de la saison, à domicile, pour Ducati.

Il a beau compter à son palmarès 66 victoires en MotoGP, Marquez, 32 ans, ne s'est imposé qu'une seule fois, en 2014, sur le majestueux autodrome international de Mugello (5,250 km).

Pour sa première saison au guidon d'une Ducati l'an dernier, le Catalan avait terminé au pied du podium (4ᵉ) et surtout mesuré la ferveur qui descend des collines toscanes quand on chevauche une Desmosedici GP Ducati.

À moins d'une heure du siège de la marque italienne à Borgo Panigale, dans les faubourgs de Bologne, Mugello rougit chaque début d'été pour se mettre aux couleurs de Ducati.

L'attente est d'autant plus forte que Marc Marquez caracole en tête du championnat et sort d'un week-end historique en Aragon où il a remporté sa quatrième course de la saison en restant tout en haut de la feuille de résultats du vendredi au dimanche, des essais libres au GP en passant par les qualifications, la course sprint et le warm up !

"Cela ne va pas être facile de rééditer un tel week-end", a d'emblée prévenu le sextuple champion du monde MotoGP. "Mais on va se battre, on est en forme et ce circuit permet à nos Desmosedici GP de produire leurs meilleures performances", a-t-il estimé.

Tout autre résultat qu'une victoire à domicile lors de cette neuvième manche de la saison serait un camouflet pour Ducati et son pilote vedette.

Triplé de Bagnaia

D'autant que la marque italienne a remporté les trois dernières éditions de "son" Grand Prix grâce à Francesco Bagnaia (2022, 2023, 2024).

Actuellement troisième du championnat à 93 points de Marc Marquez, "Pecco" a pris un coup au moral après sa 16ᵉ place au GP de France et son abandon à Silverstone. Ce retour en territoire connu ne peut que lui faire du bien.

"Je suis impatient, non seulement parce qu'on y a été très rapide et très compétitif ces dernières années, mais aussi par ce que ce qui se passe autour de cette course est chaque fois spécial", a rappelé le double champion du monde (2022, 2023).

Malgré sa passe de trois sur le circuit toscan, Bagnaia n'arrivera sans doute jamais à faire oublier Valentino Rossi, recordman des victoires à Mugello (neuf dont sept dans la catégorie-reine), à chaque fois dans une ambiance proche de l'hystérie.

Avec le premier tiers de la saison bouclé, il est encore beaucoup trop tôt pour savoir qui remportera le titre mondial, mais il est possible que son prochain titulaire soit espagnol et s'appelle Marquez.

Deuxième du général, Alex Marquez (Ducati-Gresini) n'accuse "que" 32 points de retard sur son frère aîné grâce à sa remarquable régularité (cinq podiums, toujours dans le top 6, un seul abandon).

Premier des pilotes non-Ducati, le Français Johann Zarco (Honda-LCR) reste sur une chute au GP d'Aragon et pointe au 6ᵉ rang du championnat du monde avec 97 points.