"Si je suis là maintenant, c'est grâce à mon mental. J'ai été en difficulté en début de saison et cela aurait été difficile de ne pas m'améliorer ! Mais j'en suis là justement grâce à ce début de saison. Je suis content d'avoir eu cette entame un peu merdique", a expliqué l'Anglais en conférence de presse.
"Ces moments difficiles m'ont permis d'avoir une attitude un peu plus positive, de me concentrer sur moi-même et de travailler pour m'améliorer, ce qui m'a mené à ma position actuelle", a-t-il ajouté.
Le Britannique, qui vient de fêter ses 26 ans, a souvent évoqué par le passé l'importance de la santé mentale dans le sport professionnel et n'avait pas hésité à évoquer ses propres faiblesses.
Cette saison, il avait avoué avoir "douté de lui-même" et accordé trop d'importance aux critiques après son début de saison laborieux.
Pour illustrer ses progrès dans l'approche mentale, Norris a expliqué qu'après son abandon aux Pays-Bas fin août, il n'avait pas été trop affecté par ce coup du sort alors que cela avait pourtant permis à son coéquipier australien Oscar Piastri de prendre 34 points d'avance en tête du championnat. "J'étais déçu, forcément, mais pas abattu alors que je luttais pourtant pour le titre mondial", a-t-il souligné.
L'Anglais a aussi évoqué le plaisir qu'il ressentait actuellement mais garde la tête froide, même s'il est proche de décrocher son premier titre mondial puisqu'il devance Piastri de 24 longueurs alors que 83 points maximum restent à prendre.
"Je profite de chaque session, c'est toujours un sentiment agréable de savoir qu'on peut se battre pour la victoire quand on arrive sur un circuit. Mais mon approche n'a pas changé, je prends les courses les unes après les autres, sans penser aux suivantes et au titre."
