Max Verstappen et les McLaren n'ont jamais réussi à se rapprocher véritablement de lui pour disputer la victoire. Comme au Canada mi-juin, il a pris 25 points supplémentaires au championnat après avoir pris le meilleur temps lors des qualifications la veille. Voilà sept ans que Mercedes n'avait pas gagné sur le tracé de Marina Bay.
En fin de course, Oscar Piastri est revenu sur Lando Norris et Verstappen, mais ce dernier a tenu bon et verrouiller sa 2ᵉ place sur le podium. Quant au Britannique, il ne reprend finalement que trois petits points sur son coéquipier avec sa 3ᵉ place. Ce qui suffit à McLaren pour être titré au championnat constructeurs.
À noter que c'est la seconde saison d'affilée que ce Grand Prix de Singapour ne constate pas d'intervention de la safety car.
Russell en parfaite maîtrise
À l'extinction des feux, George Russell ne se manque pas et conserve la tête devant Verstappen et Norris qui parvient à doubler audacieusement son coéquipier Piastri, malgré une touche. Derrière, Charles Leclerc effectue également un bon départ et grimpe au 5ᵉ rang.
Dans la foulée, l'incompréhension règne chez Piastri qui interroge son écurie à la radio concernant l'incident avec Norris. Au fur et à mesure des tours, on lui indique qu'il n'y aura aucune conséquence et qu'il doit se concentrer sur son pilotage, malgré son mécontentement. Devant, Russell gère tranquillement son rythme et distance progressivement Verstappen.
Comme attendu, les positions se figent sur un circuit où l'arrêt au stand est le moyen le plus efficace de dépasser. À l'approche de la fenêtre de tir, les McLaren vont chercher à "undercut" Verstappen. Dans le même temps, Norris se fait de plus en plus pressant sur le Néerlandais. L'idée est donc d'être à l'affût d'une erreur du quadruple champion du monde en titre. Mais Red Bull ne tombe pas dans le piège et ne fait pas arrêter leur pilote, alors que l'écurie britannique était sortie, prête à changer les pneumatiques de Norris.
Derrière, au 18ᵉ tour, Piastri accuse près de cinq secondes de retard sur son coéquipier. Ce dernier est sur le point de pouvoir utiliser son DRS, et ainsi tenter de dépasser Verstappen. Finalement, le Néerlandais rentre aux stands deux tours plus tard et chausse des pneus durs et ressort 7ᵉ.
Il est imité dans un premier temps par Leclerc au 22ᵉ. Le Monégasque pointe désormais à la 10ᵉ place et parvient à très vite dépasser Nico Hülkenberg. C'est ensuite Lewis Hamilton qui rentre chausser des pneus durs (25ᵉ), avant que ce soit les Mercedes qui passent par les stands, aussi pour mettre des pneus durs. Norris prend les commandes de la course durant un petit tour puisqu'il décide de s'arrêter, ressortant ainsi derrière Verstappen. Ce dernier est le plus rapide sur la piste et enchaîne les meilleurs temps.
Ne restent plus que Piastri et Fernando Alonso sur leur premier run. L'Australien change ses pneus au 28ᵉ tour, tout comme le pilote espagnol. Les deux voient d'ailleurs leurs mécaniciens mettre beaucoup trop de temps à réaliser le changement de pneumatiques.
À l'arrivée, les positions restent inchangées, reste à savoir quels pilotes sauront se démarquer alors qu'ils roulent tous avec le même train de gommes.
Mais le duel à suivre concerne la 2ᵉ place. Au fil des tours, Verstappen perd du temps sur Norris qui finit par revenir sur lui à quinze tours de la fin. Dans le même temps, Hamilton est rentré aux stands pour chausser des pneus tendres.
Plus loin, Andrea Kimi Antonelli parvient à dépasser Leclerc, l'Italien est 5ᵉ à huit tours du drapeau à damier. In fine, rien ne change jusqu'à la fin et Russell s'impose devant Verstappen, Norris, Piastri et Antonelli donc.