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Piastri s'impose avec autorité au Grand Prix d'Espagne devant Norris et Leclerc

Cinquième succès cette saison pour Oscar Piastri.
Cinquième succès cette saison pour Oscar Piastri.PIERRE-PHILIPPE MARCOU/AFP
McLaren s'offre un doublé en Espagne pour la première fois depuis 25 ans : Oscar Piastri a remporté une très belle victoire à Barcelone ce dimanche. Lando Norris s'est bien rattrapé après son mauvais départ, tandis que Charles Leclerc a profité des événements pour monter sur le podium.

C'est Max Verstappen qui s'avère être le grand perdant de la journée après une stratégie plutôt osée qui aurait pu porter ses fruits. Mais la voiture de sécurité est venue jouer les trouble-fête en fin de course et le Néerlandais a tout perdu. Surtout, il a perdu les pédales lorsqu'il a fallu se montrer fair-play après un incident avec George Russell. Il a ensuite écopé de dix secondes de pénalité.

Par ailleurs, les grands gagnants sont les McLaren qui accroissent leur avance au championnat, tandis que Leclerc n'a pas lâché pour s'offrir son troisième podium de la saison. Russell termine ainsi 4ᵉ, devant Nico Hülkenberg – qui a fini en fanfare. 

Antonelli a failli tout chambouler...

Au départ, Lando Norris est dépassé par Max Verstappen, tandis que les Ferrari prennent le meilleur sur les Mercedes. Dans les tours suivants, Oscar Piastri gère parfaitement son avance devant le pilote Red Bull qui perd progressivement en rythme. Son arrêt est logique au 14ᵉ tour alors qu'il vient de se faire reprendre par Norris

Entretemps, Lewis Hamilton et Charles Leclerc sont au duel alors qu'ils semblent compétitifs malgré l'écart avec les voitures de tête. Le Monégasque bénéficie d'ailleurs d'une consigne d'équipe pour passer devant son coéquipier au 10ᵉ tour. 

Les Mercedes repassent momentanément devant les Ferrari avant leur changement de pneumatiques. Mais, la hiérarchie du début de course se reforme à un peu plus d'un tiers du Grand Prix. 

Néanmoins, Verstappen réalisé un joli coup en prenant les commandes au 23ᵉ tour après avoir rechaussé des "soft", tandis que Piastri a choisi des "medium". La stratégie sera-t-elle payante ? Peu probable… Sept boucles plus tard, le quadruple champion du monde en titre choisit logiquement de rentrer aux stands pour chausser des pneus plus durs et ressort entre les deux Ferrari. Reste à savoir désormais s'il ira au bout du Grand Prix avec ces gommes-là alors qu'il reste 36 tours.

En attendant, les McLaren peuvent jubiler, le rythme est impeccable, le doublé est en ligne de mire. Leclerc semble être le seul en piste qui pourrait poser des problèmes. Finalement, au 36ᵉ tour, c'est Verstappen qui reprend la 3ᵉ place. Cinq tours plus tard, le Monégasque décide de rentrer aux stands pour chausser des "medium" neufs. Quelques kilomètres plus tard, c'est George Russell qui rentre, mais pour chausser des "soft". L'objectif est de pouvoir se battre avec Leclerc en attendant les futurs arrêts d'Andrea Kimi Antonelli et Hamilton.

Devant, malgré un rythme convaincant, Verstappen rentre dans les stands au 48ᵉ tour pour une dernière fois et rechausse des pneus tendres. Dans la foulée, Norris l'imite au 49ᵉ, puis Piastri au 50ᵉ. La hiérarchie ne change pas, mais les trois pilotes roulent sur la même gomme alors qu'il reste plus de quinze tours à couvrir.

Derrière, Russell a réussi son pari en faisant l'"undercut" sur Hamilton, le pilote Mercedes est 5ᵉ, mais trop loin de Leclerc pour espérer mieux. Mais coup de tonnerre au 55ᵉ tour quand Antonelli se sort de la piste – dû à un défaut de fiabilité technique –, provoquant ainsi la voiture de sécurité. Les pilotes de tête rentrent en stands pour finir du mieux possible.

Problème : Verstappen repart avec des pneus durs, car c'était la seule option selon son écurie. L'espoir d'une victoire semble plus que compromis…

Au 60ᵉ tour, la "safety car" s'efface et Piastri gère bien la relance devant Norris. C'est bien plus difficile pour Verstappen qui ne peut pas empêcher Leclerc de passer !