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"Pas de favoritisme" envers Norris chez McLaren, selon Piastri avant Austin

Piastri à Austin jeudi.
Piastri à Austin jeudi.JIM WATSON/AFP

L'Australien Oscar Piastri, leader du championnat du monde de Formule 1, a estimé jeudi que son écurie, McLaren, ne pratiquait "pas de favoritisme" envers Lando Norris, son coéquipier britannique et rival pour le titre mondial cette saison.

Lors du dernier Grand Prix, il y a deux semaines à Singapour, Norris, qui s'élançait cinquième, avait percuté Piastri, parti au 3ᵉ rang, peu après le départ et avait finalement terminé troisième, devant le natif de Melbourne, qui avait jugé dans un message radio la manœuvre de son coéquipier "pas très fair play".

Piastri, qui compte 22 points d'avance sur son voisin de garage, semble avoir laissé cet incident derrière lui et a calmé le jeu avant le Grand Prix des États-Unis prévu ce week-end à Austin (Texas).

"Nous avons analysé l'incident et Lando a été jugé responsable. Mais je vous assure qu'il n'y a pas de favoritisme (envers Norris, ndlr). C'est très difficile de décider en direct si lui demander de me laisser repasser était la chose à faire", a expliqué l'Australien jeudi devant une nuée de journalistes.

Piastri a par ailleurs estimé qu'il ne devrait pas être favorisé sous prétexte qu'il est en tête du championnat. "Je ne pense pas qu'il l'ait fait intentionnellement, c'était juste une petite erreur de jugement. Je ne pense donc pas que je doive avoir la priorité. Chaque pilote veut pouvoir lutter pour remporter le championnat de manière équitable. Selon moi, il est juste de nous laisser nous battre librement pour cela", a-t-il jugé.

Norris a, quant à lui, assumé la responsabilité du choc entre les deux monoplaces McLaren et considère que l'équipe a réagi à cet incident avec la bonne approche.

"Entrer en contact avec mon coéquipier est la dernière chose que je souhaite. Mais en même temps, je veux gagner et je ne veux pas laisser passer des occasions. Un espace s'est ouvert et j'ai essayé d'en profiter. Ce genre de choses peuvent arriver mais l'équipe gère très bien ces situations et cela permet de maintenir une excellente ambiance de travail", a-t-il souligné.

L'Anglais, qui a devancé son coéquipier australien lors des trois derniers Grands Prix, tentera de poursuivre sur sa lancée et de réduire encore l'écart sur Piastri ce week-end à l'occasion du GP des États-Unis qui sera notamment le théâtre samedi de la quatrième des six courses sprint de la saison.