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Weekend de sprint sur le circuit d'Austin. C'est Max Verstappen qui avait signé la pole pour la première des deux courses du weekend, mais les 50 minutes d'explication promettaient une belle bataille, Lando Norris partant en quatrième place et ne pouvant pas se permettre de lâcher plus de lest au classement des pilotes.
Et le Britannique réalisait un départ de feu, profitant d'un manque de gnac des Ferrari pour enfumer George Russell et s'emparer directement de la deuxième place, se lançant ainsi à la poursuite de Verstappen, qui avait parfaitement négocié son envol dans la longue montée d'Austin.
Mais Russell collait à la roue de son compatriote, alors que les deux Ferrari s'écharpaient constamment derrière et perdaient l'occasion de rentrer sur le trio de tête. Carlos Sainz Jr finissait par avoir la peau de Charles Leclerc après 6 tours, alors que Russell harcelait Norris, ce qui provoquait un resserrement général. Tout cela profitait à Verstappen, qui était tranquillement installé en tête.
Russell perdait alors son rythme, et se faisait manger par les Ferrari, abandonnant toute chance de podium. Les positions étaient alors figées, la bataille entre les Ferrari pour la dernière place sur le podium étant le grand intérêt de la fin de course. Quand soudain, Norris bloquait ses roues dans le dernier tour, et l'Espagnol s'engouffrait dans la brèche pour aller subtiliser la deuxième place. Et le Britannique devait même cravacher pour repousser les assauts du Monégasque.
Max Verstappen s'impose donc devant Carlos Sainz Jr et Lando Norris, Charles Leclerc échouant au pied du podium. Il fallait remonter au 29 juin en Autriche - déjà sur une course sprint - pour trouver trace d'un succès du Néerlandais. Une rare disette désormais interrompue, et le triple champion du monde prend deux points de plus à son rival britannique avant le Grand Prix demain soir, qui pourrait valoir très cher.