Esteban Ocon, passer la seconde
Le début de saison d'Ocon est plutôt correct. 9e avec 14 points, le Français a réussi son pari en rejoignant Haas et quittant Alpine l'été dernier. Il est d'ailleurs le pilote tricolore qui s'en sort le mieux sur la grille.
En effet, avec sa 8e place obtenue à Bahreïn et son coup d'éclat en Chine (7e), il a su bénéficier des abandons de ses concurrents et exploiter la vitesse de sa voiture pour viser le haut du tableau.
En arrivant en Europe, le numéro 31 pourra tenter de rayonner encore un peu plus sur les circuits classiques. L'an passé, à Imola, il avait fait 14e. Cette année, il entend faire mieux et rappeler qu'il est l'une des forces de la grille à se battre pour les points.
"C'est excitant de revenir à Imola, et en Europe, pour débuter cette nouvelle série de trois courses consécutives. J'ai de très bons souvenirs de mes années de karting en Italie", a-t-il d'ailleurs évoqué. "Le circuit d'Imola est très rapide et fluide, et constitue un beau défi pour les équipes et les pilotes. Il est également très technique par endroits, notamment avec le franchissement des vibreurs et la gestion de la traction. Nous nous sommes bien préparés sur le simulateur en amont du week-end, dans l'espoir de réaliser une nouvelle bonne qualification et d'être dans la lutte pour les points dimanche".
Pierre Gasly, faire mieux
Contrairement à son ancien coéquipier, la saison est plus difficile pour Gasly. Irrégulier, le pilote a notamment grandement souffert d'une disqualification et d'un abandon, malgré ses belles performances de début de saison. Résultat, il se retrouve à la 12e place du classement alors même qu'il pourrait être mieux placé.
Déterminé à pousser l'Alpine de cette saison jusqu'à ses limites, il ne fait aucun doute qu'il va poursuivre sa lancée. Mais dans un environnement très changeant (démission d'Oliver Oakes, venue de Franco Colapinto, nomination de Flavio Briatore), rien ne sera facile.
"J'ai passé du temps au simulateur à l'usine ainsi qu'avec l'écurie en vue des prochaines épreuves, où l'objectif sera de terminer dans les points. J'ai hâte de reprendre le volant en Italie et de retrouver Imola", s'est-il également enthousiasmé. "C'est un circuit à l'ancienne, l'un de mes préférés de la saison avec ses virages rapides, étroits et sa riche histoire. J'adore ce type de tracés sans la moindre marge d'erreur, avec l'herbe et les graviers juste à côté de la piste. Il y a eu des éditions folles ces dernières années, et chaque fois, les qualifications se sont avérées extrêmement importantes tant les dépassements sont très difficiles. Nous allons donc nous concentrer sur notre rythme sur un tour. Mon but est de me battre pour le top dix et de maximiser notre package ce week-end".
Après Imola, le pilote pourra aussi miser sur sa technique à Monaco ou bien sur ses chances à Barcelone. en attendant, il a du pain sur la planche ce week-end.
Isack Hadjar, toujours plus haut, toujours plus fort
Enfin, Hadjar marche dans les mêmes pas que ses compatriotes. Rookie cette année, il est animé par la gagne et l'envie de toujours se dépasser. Avec de meilleurs résultats que son coéquipier, Liam Lawson, il a fini 11e à Miami, et 10e en Arabie saoudite. Il tentera ainsi de prendre des points en Europe, et continuer de montrer qu'il est combatif.
D'autant plus qu'il a déjà dit plusieurs fois qu'Imola était l'un de ses circuits préférés. Passé dans Quotidien la semaine dernière, Hadjar a déclaré : "C'est une piste un peu à l'ancienne où il n'y a pas de dégagement. Je connais le circuit vraiment bien, c'est excitant. Monaco, j'aime beaucoup aussi. Je sais qu'en F1, ça va aller plus vite et me faire un choc".
Une chose est donc sûre, il pourra repousser ses limites lors des prochains week-ends et peut-être, parvenir à se faire une place, lui aussi, dans le top 10.