L'instance dirigeante de la Formule 1 est prête à lancer un processus d'entrée à de nouvelles écuries dans le championnat, a annoncé lundi son président Mohammed Ben Sulayem.
Cette décision pourrait ouvrir la porte au projet Andretti Global F1 de l'Américain Michael Andretti, qui a jusqu'à présent reçu peu d'encouragements de la part de la plupart des écuries existantes et de l'instance.
"J'ai demandé à la FIA d'étudier la possibilité de lancer un processus d'expression d'intérêt pour de nouvelles écuries potentielles", a indiqué Ben Sulayem, président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), sur Twitter.
Haas est la dernière écurie à avoir fait son entrée, en 2016, alors que la discipline comptait 11 équipes, jusqu'à la disparition de Manor Racing avant le début de la saison 2017.
Manor était l'une des trois nouvelles écuries, toutes aujourd'hui disparues, qui ont fait leur entrée en 2010.
Stefano Domenicali, directeur général de la Formule 1, a déclaré en septembre dernier que la discipline, dont la popularité mondiale ne cesse de croître, n'avait pas besoin de plus de 10 équipes.
McLaren et Alpine, propriété de Renault, ont soutenu les projets d'Andretti, mais d'autres équipes ont mis en doute les avantages commerciaux d'un nouveau venu.
La version actuelle de l'"accord de la Concorde" entre les écuries, la FIA et la Formule 1 stipule que les dix équipes se partagent leur part des revenus et que tout nouvel arrivant diluerait le pot.
C'est pourquoi tout nouvel arrivant doit payer une redevance de 200 millions de dollars, l'argent étant partagé par les équipes existantes à titre de compensation.
La Formule 1 disposera d'une nouvelle unité de puissance à partir de 2026, date à laquelle Audi fera de l'écurie suisse Sauber son équipe d'usine.