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Le premier Monza d'Hamilton en tant que pilote Ferrari pour un boost de moral

Lewis Hamilton à Zandvoort.
Lewis Hamilton à Zandvoort.JOHN THYS/AFP
Ce week-end sera marqué par le Grand Prix d'Italie. Véritable fief des Tifosi, Monza apparaît comme un très bel interlude dans le quotidien morne des pilotes Ferrari. Lewis Hamilton, notamment, goûtera à la ferveur générale pour mieux appréhender la suite de la saison.

Monza ne pouvait pas mieux tomber. Après un week-end catastrophique pour les deux Ferrari à Zandvoort, les pilotes entendent bien bouger les choses en Italie et surtout, reprendre confiance. Au beau milieu des drapeaux rouges, des fumigènes blancs et verts, l'espoir renaîtra peut-être pour Lewis Hamilton.

Une saison très compliquée

Lorsque l'annonce du transfert du septuple Champion du monde chez Ferrari est parue, tout le monde s'est emballé. Sur le déclin à Mercedes, le pilote aurait la possibilité de retrouver sa gloire dans l'écurie au cheval cabré. Oui, mais voilà, la réalité a autant rattrapé le coureur que ses fidèles supporters. 

Rien n'a été facile, et rien ne l'est après plus de six mois de compétition. La SF-25 est difficile à contrôler, manque d'adhérence, et est largement moins rapide que les McLaren. Résultat, les pilotes éprouvent tous deux des difficultés à aller chercher des victoires à son volant. Et Hamilton est apparu plus en galère que Charles Leclerc cette année. 

Souvent derrière lui en qualifications ou même en course, l'Anglais est également 6e au classement général tandis que le Monégasque le surclasse aisément (109 pts contre 151). Entre abandons, soucis de communication avec l'équipe, ou même problèmes de performances, Hamilton avait l'air d'avoir jeté l'éponge en Hongrie. Et s'il était revenu aux affaires avec le sourire après la pause estivale, rien n'est allé comme il l'a voulu à Zandvoort (DNF en début de course dimanche). 

Il commencera d'ailleurs le Grand Prix d'Italie avec cinq places de pénalité. Une conséquence de la vitesse employée avant son entrée aux stands aux Pays-Bas. Mais, dans toute cette traversée du désert dont il ne semble pas voir l'issue, Monza peut aussi être considéré comme une oasis. 

Monza pour démolir ou réparer

La réalité est qu'aucun des deux pilotes Ferrari n'a vraiment de chances de l'emporter à Monza ce week-end. Cependant, pour les Tifosi, il reste important de les soutenir et de les pousser tout au long de ce dernier. Une marée humaine était déjà présente en milieu de semaine pour apporter un soutien inconditionnel aux coureurs, et celui-ci n'a fait que grandir au fur et à mesure des jours. 

Ainsi porté, Hamilton pourrait s'en servir pour se rebooster. Un podium serait déjà grandiose. Le but sera plus de prendre une dose de confiance pour mieux avancer. 

Mais, un nouvel échec, ou un autre événement inattendu peut aussi avoir l'effet totalement inverse. Déjà au fond du trou au point de prétendre que Ferrari devrait "prendre un autre pilote", Hamilton devrait gérer la déception des fans passionnés de l'écurie. 

"Il y a évidemment une énorme pression sur nous en tant qu’équipe. C’est d’autant plus vrai pour moi maintenant, car je n’ai pas connu une bonne saison. Cette semaine, nous allons simplement essayer d’absorber toute l’énergie des fans. Je vais essayer de capter toute cette énergie positive des fans de Ferrari", a assumé l'Anglais en conférence de presse ce jeudi.