"J'ai été très performant depuis les essais libres vendredi jusqu'à la course aujourd'hui (dimanche) donc c'est probablement mon meilleur week-end en F1. La voiture était très rapide. Le début de la course s'est bien passé et ensuite cela a été plutôt linéaire", a expliqué le vice-champion du monde.
Ce dixième succès dans la catégorie reine du sport automobile, le sixième cette saison, a permis à l'Anglais de chiper la tête du championnat du monde à son coéquipier australien Oscar Piastri (McLaren), seulement cinquième dimanche, pour un petit point.
Norris, qui comptait 34 points de retard sur son voisin de garage fin août après son abandon à Zandvoort (Pays-Bas), l'a depuis battu cinq fois de suite et a repris son destin en main alors qu'il reste quatre GP et deux courses sprint à disputer cette saison, soit 116 points à glaner.
"L'important sera d'oublier les week-ends précédents et se focaliser sur le prochain à venir. Mais la route est encore longue donc je dois rester concentré sur mes performances et surtout être régulier. Mais être devant au championnat ne veut pas dire que je dois changer ma façon de piloter", a souligné l'Anglais.
Lors des interviews réalisées sur la piste après la course, Norris a été sifflé par une partie du public, qui lui reprochait visiblement de ne pas mériter de reprendre la tête du championnat après l'incident survenu à Monza début septembre.
À quelques tours de la fin du GP d'Italie, l'ordre avait été donné à Piastri de laisser repasser Norris après un arrêt aux stands catastrophique de l'Anglais. Décision qui avait pu surprendre d'autant plus qu'à Singapour un mois plus tard, le Britannique a été autorisé à conserver sa position obtenue en ayant poussé son coéquipier en dehors de la piste.
Ces décisions avaient fait naître des soupçons de favoritisme envers l'Anglais au sein de McLaren. Afin d'éteindre la polémique après le GP de Singapour, Piastri avait officiellement écarté ces accusations.
