Pour son premier jour officiel en tant que pilote de F1 et les obligations médiatiques qui en découlent, le Parisien de 20 ans, présent à Londres pour la grande soirée de lancement de la saison, n'a qu'une chose en tête: se mesurer à ses adversaires.
"Tant que la session n'a pas vraiment commencé à Bahreïn, tant que je ne suis pas dans la voiture, ni cette soirée ni rien d'autre ne procure d'émotion. J'attends ces essais avec beaucoup d'impatience. J'attends de monter dans la voiture depuis mon dernier jour de test l'année dernière à Abou Dhabi", a déclaré Isack Hadjar mardi à l'AFP.
Pas d'excès de confiance pour autant pour le vice-champion de Formule 2, qui compte sur les trois jours d'essais dans l'île du Golfe, du mercredi 26 au samedi 28 février, pour se jauger avant le premier Grand Prix en Australie le 16 mars.
"Est-ce que je suis prêt pour la F1 ? Honnêtement, j'aurai ma réponse après les jours de test. En fonction de comment je vais performer à Bahreïn, j'aurai une idée. Pour l'instant, je suis encore un peu dans l'appréhension, a reconnu le Parisien. Mais j'ai effectué la préparation qu'il fallait avant ce test. Je n'aurais pas pu mieux me préparer pour Bahreïn."
Hadjar est toutefois convaincu qu'il pourra rapidement bien figurer et se battre pour inscrire ses premiers points.
"Honnêtement, j'ai de l'espoir car je suis rapide. Je devrais maximiser ce que la voiture peut faire. Je pense qu'il n'y a pas d'entre-deux: tu vas vite ou tu ne vas pas vite. Donc je suis quand même confiant", a-t-il affirmé à l'AFP.