La Formule 1 entamera sa saison 2025 cette semaine à Bahreïn. Si les premiers Grands Prix ne prendront place qu'à partir de la mi-mars, les essais, eux, permettront aux pilotes et écuries d'effectuer les tests nécessaires de pré-exercice.
McLaren : dans la continuité
L'an passé, McLaren a remporté le Championnat constructeurs au bout d'une saison faste pour ses deux pilotes. La voiture a rapidement été à la hauteur des attentes, et a performé à haute allure sur les circuits du calendrier. Et cette année encore, l'écurie papaye devrait mettre en place une monoplace tout aussi performante. Le tout dans une logique de stabilité et de continuité.
Le "reveal" du prototype de voiture a d'ailleurs déjà fait sensation à Londres le 18 février dernier. Andrea Stella, patron de l'écurie s'était alors déjà exprimé : "La MCL39 est une voiture innovante d'un point de vue technique, mais en termes de livrée, nous voulions une continuité avec la voiture de l'année dernière, afin d'honorer notre voiture championne du monde". Lando Norris, qui a déjà pu la tester, avait quant à lui annoncé que "beaucoup de travail a été fait sur la voiture".
"Tout ce que vous voyez à l'extérieur n'a peut-être pas beaucoup changé, mais beaucoup de choses ont été faites à l'intérieur."
Il n'y a pas de doute concernant McLaren : l'écurie et les pilotes sont favoris en ce début d'année. Durant les essais hivernaux, tout sera comparé aux autres – y compris à ses redoutables concurrents. Il n'en reste pas moins que selon toute logique, la MCL39 devrait les dominer – voire totalement filer devant.
De nouvelles innovations chez Ferrari
Au coude à coude avec McLaren la saison dernière, Ferrari n'est passé qu'à une poignée de points du titre constructeurs. Cette année, l'écurie italienne va donc tenter de conserver le meilleur de l'exercice précédent tout en apportant des changements qu'elle espère significatifs pour mieux appréhender la compétition.
Et l'une des innovations les plus visibles sur la SF-25 est à une suspension à tirants vers l'avant. "La majeure partie de la voiture est nouvelle, et cela ne se voit pas forcément de l'extérieur, mais ce sont ces pièces qui ont la plus grande influence. Nous avons modifié de nombreux éléments internes, mais la philosophie reste la même", a expliqué et résumé Loïc Serra, directeur technique de Ferrari à Automoto Italia.
"L'objectif principal était de trouver une marge de manœuvre pour le développement aérodynamique et pour les améliorations qui seront apportées plus tard dans la saison."
Avec un nouveau pilote d'envergure en la présence de Lewis Hamilton, et ces nouvelles particularités, Ferrari espère repartir rapidement à l'assaut des podiums. Son premier coup d'éclat est attendu en milieu de semaine.
Max Verstappen, Red Bull et l'inconnu
Lors de ces trois jours d'essais hivernaux, les yeux du monde entier seront toujours et encore tournés sur la Red Bull de Max Verstappen. Prétendant au titre mondial comme lors des 4 années précédentes, le Néerlandais n'est pas vraiment favori. Sa monoplace non plus. Et pourtant, il pourrait à nouveau créer la surprise dès cette fin février.
La monoplace RB21 sera forcément différente de celles présentées précédemment étant donné le départ de l'ingénieur, Adrian Newey chez Aston Martin. Cela risque d'avoir un impact sur les circuits, et les performances du Champion du monde.
Ce dernier n'a d'ailleurs pas fait dans la langue des bois lorsque interrogé sur le modèle. "Nous travaillons dessus, essayant d’atteindre un meilleur équilibre et peut-être de changer quelques approches. Seul le temps dira combien nous avons progressé", a-t-il exprimé. "Je n’ai pas passé beaucoup de temps sur le simulateur. Je préfère attendre d’avoir conduit la vraie voiture."
Il aura pleinement l'occasion de s'entraîner à partir de ce mercredi. Red Bull pourra également monter petit à petit en grade pour finir en apothéose tout au long de la saison en cas de souci dès la mi-mars.