"Dans le but de rendre la course plus intéressante au Grand Prix de Monaco, la commission (de Formule 1) a discuté de propositions de règlements spécifiques à ce circuit", indique la FIA dans un communiqué. "La commission s'est mise d'accord pour augmenter le nombre d'arrêts obligatoires aux stands pendant la course. Ces propositions seront discutées plus en détail par le comité consultatif sportif dans les semaines à venir."
Le règlement actuel impose aux équipes un arrêt par course les obligeant à chausser deux types de pneus différents. Le circuit sinueux de Monaco et la largeur des monoplaces actuelles rendent les dépassements pratiquement impossibles sur le parcours urbain de 3,4 km. La course donne souvent lieu à des processions sans suspense comme l'année dernière où les dix premiers ont terminé dans le même ordre qu'au départ.
Le patron de l'équipe Red Bull, Christian Horner, qui a participé à la commission, s'est adressé aux journalistes : "Je reviens tout juste de cette réunion et la discussion a essentiellement porté sur le fait qu'à Monaco, on ne peut pas changer le tracé du circuit. Bien sûr, comme nous l'avons vu précédemment, en particulier avec des voitures aussi grosses comme actuellement, la course est en grande partie dictée par le samedi (lors des qualifications). Et ce que nous avons vu l'année dernière, c'est que si vous avez un drapeau rouge au début de la course (course neutralisée en raison d'un accrochage, ndlr) et que tout le monde en profite pour mettre d'autres pneus, ensuite c'est très statique".
"Le fait de dire qu'il faut utiliser potentiellement les trois types (de pneus) apporte un autre élément, cela devient donc une course à deux arrêts et s'il pleut, il y aura aussi un arrêt obligatoire. C'est donc propre à cette course et c'est vraiment dû à la nature du circuit."