Charles Leclerc défend le président de Ferrari après ses propos acerbes

Charles Leclerc à Las Vegas mercredi.
Charles Leclerc à Las Vegas mercredi.RUDY CAREZZEVOLI/GETTY IMAGES VIA AFP

Charles Leclerc a défendu mercredi le président de Ferrari John Elkann, qui avait exhorté la semaine dernière les pilotes de son écurie de Formule 1 à "se concentrer sur leur pilotage et à parler moins".

"Je connais John depuis de nombreuses années et je sais qu'il est très ambitieux et veut pousser tout le monde pour avoir les meilleurs résultats possibles", a expliqué le Monégasque en amont du Grand Prix de Las Vegas.

"Il aime Ferrari, j'aime Ferrari, on aime tous Ferrari dans l'équipe et on essaie toujours de faire pour le mieux. Le message qu'il a voulu envoyer était positif, il voulait dire qu'on devait faire mieux et c'est clair pour tout le monde", a ajouté Leclerc.

Le Monégasque a par ailleurs souligné que l'équipe était "unie" : "Je fais une saison solide, mais il y a toujours moyen de faire plus et mieux. Se donner à fond ne veut pas dire qu'on ne peut pas faire mieux. Je prends toujours les critiques de manière constructive".

Le septuple champion du monde Lewis Hamilton, coéquipier de Leclerc depuis cette saison au sein de la Scuderia, a également indiqué qu'il n'avait pas mal pris les propos du président de Ferrari et qu'il était plus impliqué que jamais dans le projet de l'équipe italienne.

"Je ne pense pas que je pourrais être encore plus concentré puisque je n'ai jamais travaillé autant que cette saison car j'avais tellement de choses à apprendre et à appréhender en arrivant chez Ferrari", a fait valoir le Britannique.

M. Elkann avait créé la polémique au lendemain du catastrophique Grand Prix du Brésil de la Scuderia en montrant du doigt ses pilotes.

"Il est certainement important que nos pilotes se concentrent sur leur pilotage et qu'ils parlent moins", avait-il déclaré à l'occasion de la signature du partenariat entre le groupe Stellantis et les JO 2026 de Milan-Cortina.

"Il reste encore des courses importantes, il n'est pas impossible d'obtenir la deuxième place" au classement des constructeurs, avait-il estimé.

"Nous avons besoin de pilotes qui ne pensent pas à eux-mêmes, mais qui pensent à Ferrari", avait ajouté M. Elkann qui préside la holding Exor, ainsi que Stellantis et Ferrari.

Au Brésil, Hamilton a dû renoncer pour divers déboires, et Leclerc a abandonné, percuté par un autre concurrent. La Scuderia a reculé du deuxième au quatrième rang au classement des constructeurs et compte respectivement 36 et 4 points de retard sur Mercedes et Red Bull.