Le constructeur, qui appartient au géant américain General Motors et sera motorisé par Ferrari, a reçu début mars l'approbation finale de Fédération internationale de l'Automobile et la Formule 1 pour rejoindre la grille en 2026, année qui marquera aussi l'entrée en vigueur d'une nouvelle règlementation technique.
L'arrivée de Cadillac officiellement actée, où en êtes-vous actuellement dans la création de cette nouvelle écurie ?
"Nous avons déjà un peu plus de 300 personnes qui travaillent sur le projet actuellement (...) et nous nous renforçons chaque jour. Ces 300 personnes se sont engagées avant même d'avoir notre entrée officielle sur la grille. Maintenant, il faut continuer à nous construire (...) Pour l'instant, il s'agit surtout de recruter. Nous construisons une équipe très performante, nous voulons que ce soit le meilleur endroit où travailler en Formule 1 et nous pensons sincèrement que nous pouvons y parvenir (...) Nous allons construire notre toute première Formule 1 Cadillac et nous allons nous mesurer à des gens qui ont construit, dans certains cas, des centaines de voitures. Comment pouvons-nous rivaliser ? Nous ne pouvons pas être arrogants en affirmant que nous possédons une base de données et d'expérience, car ce n'est pas le cas. C'est pourquoi nous nous concentrons d'abord sur les personnes".
Que visez-vous en piste, en 2026 ?
"Nous n'avons pas fixé d'ambitions spécifiques. En terme de performance de la voiture, c'est quelque chose de très difficile à dire car tout dépend aussi des autres équipes. Nous ne savons pas à quel point elles seront compétitives (...) Le défi est tellement plus grand que celui de tous nos autres concurrents. Mais nous bénéficions d'un très bon soutien et avons des gens formidables à bord. Nos ambitions sont vraiment illimitées. Et elles doivent l'être (...) Mais nous devons aussi être réalistes, la Formule 1 est un sport difficile. Donc pas d'objectifs, nous devons donner le meilleur de nous-mêmes".
Avec quels pilotes ? Combien de candidats sont sur la liste ?
"Beaucoup ! Je ne veux pas donner de noms (...) nous voulons recruter de très, très bons éléments. Nous recrutons les pilotes au mérite. Et nous voulons simplement les meilleurs".
Parmi eux, il doit y avoir au moins un pilote américain...
"Comme je l'ai dit, nous embaucherons au mérite. Et rien n'empêche les pilotes américains d'être vraiment bons, et il y en a de très bons".