La Cadillac n°12 pilotée par le Français Norman Nato et les Britanniques Will Stevens et Alex Lynn a devancé la BMW n°15 et la Ferrari n°51.
Avec un tour en 3 min 22 sec 847/1000, Lynn a offert à son équipage le nouveau record de la piste réalisé par une Hypercar (catégorie créée en 2021), améliorant de 135/1000 le précédent record établi en 2023 par Ferrari.
Au terme de ces essais qualificatifs, les 15 voitures les plus rapides en Hypercar se sont qualifiées pour l'Hyperpole - qui décidera ce jeudi des premières positions sur la grille de départ.
A ce jeu, les deux Peugeot 9X8 ont échoué à obtenir leur ticket, terminant 18e et 19e (sur 21 Hypercars).
"On sait qu'on a un déficit de rythme dans le cadre de la réglementation des 24 Heures du Mans 2025", a reconnu le patron de l'écurie française, faisant référence à la BoP, la balance de performance élaborée pour ajuster les performances des voitures entre elles.
Les Peugeot connaissent donc déjà leur position au départ de la course samedi, à 16h00, tout comme la Toyota n°7, que l'on attendait aux avant-postes mais qui a manqué le Top 15 mercredi. Elle partira 16e.
Pour son premier "Le Mans" dans la catégorie Hypercar, Aston Martin a placé ses deux Valkyries aux 16e et 21e places.
Le constructeur britannique a toutefois bénéficié des déboires de la Porsche n°6, initialement 4e mais disqualifiée dans la soirée, la faute au poids du prototype jugé non-conforme. Elle partira dernière de la course dans la catégorie reine.
L'Aston Martin n°009 se retrouve donc 15e et se qualifie pour l'Hyperpole.
La Ferrari n°50, qui a remporté la dernière édition des 24 Heures du Mans, a aussi décroché son ticket pour l'Hyperpole, à l'instar des deux Alpine.
Plus tôt dans la journée, les premiers essais libres avaient placé la Cadillac n°38 pilotée par le Français Sébastien Bourdais en tête. Mercredi soir, le prototype américain était 5e.