L’univers n’a eu de cesse de croître et comme l’on peut très souvent l’observer auprès de médias spécialisés comme Actustream, sport et streaming ne font parfois plus qu’un. Expliqué par une envie débordante des athlètes à embrasser cet univers, ce lien si particulier s’éclaircit également grâce à des similitudes évidentes.
L’appropriation des plateformes de diffusion bouleverse les choses
Twitch est naturellement devenu l’exemple le plus évident pour définir l’explosion du streaming, mais au-delà des concurrents de la plateforme détenue par le géant Amazon, l’appropriation actuelle s’exprime sur l’ensemble des réseaux. Avec les algorithmes, les demandes et la frénésie liés au streaming et ses protagonistes phares, il semble impossible de ne pas être "atteint" par l’univers cité.
Invités par les streamers spécialisés dans le sport ou désireux de montrer leurs talents en jeux vidéo (ou autres), les athlètes ont peu à peu conquis ce monde. Comme toujours, la recherche de la performance ou de la qualité semble vitale : on ne change pas les habitudes de forcenés.
Une performance compétitive en direct ? L’évidence d’un athlète de haut niveau
La différence se fait parfois en un instant, mais plus que tout, elle se vit en direct. Bien entendu, le sportif de haut niveau ne vit pas son match ou sa course en différé et le besoin de performer à l’instant T inclut parfois un travail colossal en amont avec une peur à combattre ou des mauvais souvenirs à chasser. La performance n’est pas toujours nécessaire en streaming si l’on souhaite prendre part à un simple Q&A mais elle reste coïncidente à l’univers sportif si l’on pratique un jeu vidéo.
L’instantanéité est le maître-mot de toute performance athlétique ou de tout stream en direct. Aucune seconde prise et dans un stade comme derrière un écran, c’est le public qui s’apprête à s’époustoufler d’une performance ou à l’inverse, se montrer déçu d’un échec.
L’émotion est brute dans les deux cas et permet surtout de rendre le moment unique et authentique. Habitués à cette pression constante, les sportifs retrouvent des sentiments communs au moment de déclencher un stream.
Gestion de l’image, relations publiques et communauté
Et si la principale similitude entre sport et stream venait de là ? Les deux univers reposent sur une relation directe avec un public que l’on espère fidèle. Les athlètes prennent le contrôle de leur image et de leur narration en se lançant dans l’univers du streaming, aussi bien pour revenir sur une performance que pour montrer leur passion ou leur visage le plus véritable en dehors de ce qui n’est, malgré tout, qu’une profession.
C’est une porte d’entrée évidente vers l’humour, les coulisses et la vie que l’athlète choisit de montrer. Ils se retrouvent au devant de nouvelles aptitudes à assimiler, ne serait-ce qu’au moment d’animer ou de fidéliser l’audience présente sur leur live.
Exposition, narration, divertissement : une scène de choix
Pardonnez l’expression anglo-saxonne, mais son utilisation en masse par les nouvelles générations, soit les plus enclines au streaming, nous y oblige. Les athlètes ou les streamers sont leurs propres storytellers. Persévérance, dépassement de soi, partage des émotions et plus précisément de la santé mentale dernièrement : c’est un mélange de sentiments qui rôde à chaque live.
Les spectateurs l’observent comme bon leur semble, mais force est de constater que le streaming est une scène de choix pour permettre aux sportifs de contrôler leurs dires et de partager, quand bon leur semble, ce qu’ils ont sur le cœur. Le capital médiatique explose et offre aux athlètes qui le souhaitent une plateforme dont bon nombre de leurs aïeux auraient pu rêver.
Les exemples marquants d’athlètes professionnels qui s’étendent au streaming
L’avant-garde numérique a parfois tendance à provenir d’outre-Atlantique et concernant le streaming d’athlètes professionnels, l’adage est une fois de plus démontré. Ancien champion UFC, Demetrious Johnson fut l’un des premiers à sauter le pas vers le streaming, tout comme Gordon Hayward, l’ancien joueur retraité des parquets NBA depuis 2024. Rejoints par Juju Smith-Schuster dans le contingent américain, les protagonistes aussi à l’aise sur les terrains de sport que devant leur PC ont rapidement été imités par des dizaines, voire centaines de pros à travers le monde.
Sur le vieux continent, Charles Leclerc, Gaël Monfils ou Antoine Griezmann ont acquis une notoriété novatrice en ligne. À l’échelle des incontournables et pas toujours pour la bonne cause, il semble évident de citer Neymar, dont les lives ont parfois été discutables. Du moins, pour ses employeurs…